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Un petit rappel à l’adresse du Président MACRON sur la Bataille d’Alger et la disparition de l’Avocat du FLN Ali Boumendjel :
Le 7 janvier 1957, l’ordre d’investir la Casbah, pour réduire les tueurs du FLN qui semaient la terreur dans le grand Alger depuis plus d’un an, a, en effet, été donné par Robert Lacoste, ministre résident et gouverneur général de l’Algérie.
Il a utilisé pour cela la loi sur les pouvoirs spéciaux votée en mars 1956 à l’initiative du gouvernement dirigé par Guy Mollet (SFIO). Le texte avait été adopté par l’ensemble des partis, dont le Parti Communiste, à l’exception des poujadistes.
Il est donc faux de dire que la disparition, pendant la bataille d’Alger, de l’avocat et militant du FLN Ali Boumendgel était le fait de “l’Armée Française“ alors qu’en réalité la responsabilité en incombe aux dirigeants politiques socialistes de la 4 ème République (Président du Conseil : Guy Mollet, Ministre de la Justice : François Mitterrand)
Quant à Ali Boumendjel, même s’il était considéré comme un modéré, il n’en demeure pas moins que dès 1954 il défendait dans les prétoires les pires tueurs du FLN tout en intégrant ce mouvement en 1955). De l’aveu d’un inspecteur de la DST, M° Ali Boumendjel, qui était en liaison avec lui, était le premier d’une longue liste d’avocats qui se servait de la protection accordée à sa profession pour aider et notamment cacher les responsables du FLN à Alger.
Or, ces responsables du FLN que Me Boumendjel défendait et cachait, avait transformé Alger en un enfer dès 1956, multipliant les attentats aveugles ( Le quotidien des Algérois de toutes confessions, c’était le fracas des bombes explosant dans les cafés, les grands magasins, les stades, les arrêts d’autobus, et déchiquetant ou mutilant des centaines de victimes innocentes). Les tueurs du FLN feront aussi régner concomitamment la terreur dans la Casbah éliminant des dizaines de leurs propres coreligionnaires suspectés d’être des indicateurs ou enfreignant simplement des interdictions (fumer, boire de l’alcool).
L’Avocat du FLN, Ali Boumendjel couvre le donneur d’ordre Yacef Saâdi, ses poseuses de bombes et le tristement célèbre tueur en chef, le cruel et redoutable Ali la pointe, ancien proxénète, qui assassina le 28 décembre 1956, Amédée Froger, 75 ans, président de la fédération des maires d’Algérie, grand mutilé de la guerre de 1914-1918 (Le 28 décembre 1915, son avion fut abattu entre Soissons et Paris. Il resta trois mois dans le coma et fut reconnu invalide à 75 %.).
Du 20 janvier au 31 mars, la 10e DP a, selon le général Massu, arrêté 1827 fellaghas dont 253 tueurs et terroristes. Plus de 200 d’entre eux ont été tués et 812 armes ont été récupérées. Ces pertes représentent de l’ordre de 20 % des effectifs du FLN, ce qui suffit à désorganiser les 80% restants.
A partir de la mi-octobre 1957, les Algérois respirent enfin : grâce au général Massu et sa 10° DP, l’organisation du FLN-ALN a disparu d’Alger, et elle ne put, par la suite, se reconstituer qu’avant décembre 1960, même si des attentats beaucoup moins meurtriers furent encore commis par des groupes venus des wilayas voisines entre juin 1958 et janvier 1960.
Voici, la réalité, Monsieur Macron que Benjamin STORA vous a cachée, comme il vous a caché aussi le parcours pro tueurs et pro poseuses de bombes du FLN de Gisèle HALIMI. Consoeur de M° Ali Boumendjel, Gisèle HALIMI est totalement indigne de rentrer au PANTHÉON comme il vous le suggère pour assouvir son idéologie toujours présente d’ancien trotskiste et permanent du groupuscule marxiste extrémiste “OCI“ (Organisation Communiste Internationaliste),
Jean-Louis Martinez
