Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

Bloc-notes : ce que "l’urgence climatique" dissimule

, par  Ivan Rioufol , popularité : 4%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Article publié le 25 juin 2020

« Bloc-notes : ce que "l’urgence climatique" dissimule »

"L’urgence climatique", brandie par le pouvoir comme un leurre, dissimule l’effondrement de l’Etat. C’est pour répondre au réchauffement qu’une Convention citoyenne pour le climat avait été mise en place par Emmanuel Macron il y a neuf mois. Ses 150 membres tirés au sort, cornaqués par un Comité de gouvernance politisé et par 140 experts intrusifs, ont rendu leurs solutions dimanche. Elles se calquent sur l’écologisme militant. Les convertis à la copie conforme écrivent : "Beaucoup de régions du globe deviennent inhabitables du fait de la montée des eaux ou de climats trop arides". Mais qu’attend le gouvernement pour s’alarmer d’abord de la violence séparatiste qui délite la France et la rend invivable ? L’insécurité n’est plus seulement économique et sociale. Elle est communautaire, clanique, raciste. L’urgence climatique nie l’urgence identitaire. A quand une Convention pour la nation ?

La mobilisation de la société civile et de son intelligence collective est une bonne idée à développer. Cependant, les citoyens seraient plus utiles au chevet de la France libanisée, au lieu de réciter les prêches sur la décroissance soufflés par des Verts, faux nez de l’extrême gauche. Leurs propositions se résument toujours en davantage d’interdits, de contraintes, de taxes. La pensée dominante est dans une telle léthargie qu’elle ne voit rien des vrais désastres. Non seulement les assauts des minorités contre la République sont minimisés par le chef de l’Etat mais, quand il critique les démocraties populistes d’Europe centrale, il ne voit rien des dérives de son propre régime. Or la politisation de la Justice et la mise sous surveillance de la liberté d’expression sont des faits graves qui viennent d’être dévoilés, l’un par une commission d’enquête parlementaire et l’autre par une décision du Conseil constitutionnel. La France ne peut faire la leçon.

La révélation, par l’ex-procureur du parquet national financier (PNF), Eliane Houlette, du "contrôle très étroit" auquel elle était soumise par le parquet général durant l’affaire Fillon est un possible scandale politique.

Liberté d’expression par Ivan Rioufol

Voir en ligne : https://blog.lefigaro.fr/rioufol/20...