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Bloc-notes : L’obsession sanitaire devient pire que le mal

, par  Ivan Rioufol , popularité : 4%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

« Bloc-notes : L’obsession sanitaire devient pire que le mal »

En France, le Covid a fait tomber des masques. L’État centralisateur et bureaucratique s’est révélé être un frein permanent aux réponses sanitaires efficaces. L’excessive présidentialisation de la Ve République a donné à un homme seul un pouvoir exorbitant. Les experts médicaux et scientifiques ont marginalisé encore davantage le Parlement et les contre-pouvoirs. L’assujettissement des médias au discours dominant a avalisé une contestable stratégie anxiogène infantilisant les gens. La plupart des intellectuels sont restés muets devant les atteintes portées aux libertés par le gouvernement. Bien sûr, rien n’est moins simple pour un système politique que de réagir à un virus imprévisible. Il n’empêche  : la somme des lourdeurs françaises et d’une pensée unique revivifiée a empêché la souplesse et le discernement. Faut-il, pour tenter d’écraser un virus peu létal, détruire un pays  ? Ce suicide collectif est une folie.

Voici où nous en sommes  : pour Noël, le gouvernement suggère de ne pas dépasser six à table. Il invite à éloigner les grands-parents de leurs petits-enfants. Au Nouvel An, le couvre-feu s’imposera de 20 h à 6 h. Il y a un an, personne n’aurait imaginé que de telles consignes lugubres soient tolérées. Or nombreux sont les citoyens, assommés par les discours terrifiants de Big Mother, qui ne trouvent plus rien à dire à ces intrusions du pouvoir dans l’intimité des familles. Les restaurateurs, qui ne sont pas sûrs de rouvrir le 20 janvier, se sont rassemblés devant les Invalides, lundi, pour crier  : "Laissez-nous travailler  !". Le monde de la culture a manifesté mardi à la Bastille  : placé sous l’étouffoir, il découvre l’autoritarisme du "progressisme" macronien choyé par le show-biz. Mardi, sur Europe 1, le premier ministre a assuré  : "Il n’y a pas d’autre alternative". Mais il a dit aussi  : "Cette crise est dévastatrice ". L’État assume de raisonner de travers.

La peur, alimentée par une propagande paniquarde, s’annonce plus mortelle que le Covid. L’exécutif semble admettre l’issue, sans renoncer pour autant à l’archaïsme des confinements.

Liberté d’expression par Ivan Rioufol

Voir en ligne : https://blog.lefigaro.fr/rioufol/20...