Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

BOUTEFLIKA ou qui ?

, popularité : 7%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Les étudiants, les lycéens, les enseignants universitaires, les avocats, les intellectuels et même, c’est bien la première fois, les journalistes, qui dénoncent la censure dont ils sont victimes, manifestent, se révoltent pacifiquement, dans toutes les villes d’Algérie.

Des sympathisants et partisans du FLN s’éloignent et rejoignent d’autres dissidents et c’est le cas également de très nombreux chefs d’entreprise.

Et le 8 mars ce seront les femmes qui se rassembleront.

Toute l’Algérie est dans la rue et c’est, on peut l’affirmer, une première depuis l’indépendance et, également pour la toute première fois on a pu assister, dans les mosquées, à la protestation des fidèles qui ont cessé de prier quand les imams ont prêché les « vertus de l’obéissance au pouvoir ».

Si ce prochain vendredi 1er mars, les manifestants sont aussi nombreux que le précédent vendredi, il pourrait s’agir alors d’une véritable révolte populaire.

Révolte toute pacifique d’ailleurs, tout au moins pour le moment, car parmi ce soulèvement spontané on perçoit la manipulation insidieuse des Frères Musulmans, de ce FIS (Front Islamique du salut), souterrain actuellement, mais qui envisagerait peut-être de remettre le pays à feu et à sang, comme dans les années 90 et les centaines de milliers de morts.

Et c’est cette peur, que le début de ce XXIe siècle voit réapparaître le spectre terrifiant de la fin du vingtième, qui ferme la porte à ceux qui pourrait prétendre diriger une Algérie nouvelle, moderne, compétitive et peut-être même laïque (Mais ce n’est qu’un rêve !).

Un rêve qu’avait fait la Tunisie et qui s’est transformé en cauchemar.

Rien ne peut se bâtir de constructif quand une religion impose ses propres lois, ses châtiments, sa haine des autres.

C’est sans aucun doute la peur de perdre ce semblant de stabilité, acquis dans le sang et le crime, qui permettra à l’entourage de Bouteflika de continuer à gouverner le pays.

N’est-ce pas d’ailleurs ce que prouve le pacifisme de ces manifestations : pas d’affrontement, pas de casseurs, pas de véhicules brûlés, de boutiques saccagées ! La population algérienne rejette toute violence…en Algérie.

Et, pour le moment, même en France.

Avez-vous constaté la présence de « casseurs », de violence, d’incendies, de magasins défoncés, lors de la première et récente manifestation des « Algériens de Paris » contre le 5e mandat ? Non, n’est-ce pas ! Même les forces de l’ordre n’ont pas eu à intervenir, les armes sont restées muettes !

Un constat s’impose tout de même : la majorité des Algériens, surtout les jeunes qui composent 40% de la population, ne veulent pas d’un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika.

Mais est-ce que lui-même le veut ?

"J’annonçais lundi que la veille, Dimanche 24 février à 20 h 14, selon l’enregistrement des arrivées et départs de l’aéroport de Genève, le « Gulfstream IV » du président Bouteflika s’est posé. Il s’agit, c’est ce que l’on affirme, d’effectuer ses contrôles médicaux périodiques. La durée du voyage n’est pas précisée".

Ne préférerait-il pas, oh ! Combien, finir sa vieillesse en toute quiétude, dans le calme, la sérénité et la réflexion, qui sont désormais ses seuls complices fiables.

Mais qui, parmi ses proches et les leaders de son parti, serait susceptible de le remplacer ? Si une personnalité s’imposait cela se saurait, elle serait la garantie de la poursuite d’une politique certes de corruption mais également de paix religieuse, sous la surveillance et le soutien de l’armée populaire algérienne.

La très grande majorité des Algériens est pour le changement mais sans révolution et cela aussi bien l’armée que les forces de l’ordre et les services de sécurité en sont conscients et se montrent aussi disciplinés que les contestataires.

Certes la crise pointe dans un proche horizon, dans les cinq prochaines années paraît-il !

Mais que toute cette population prenne bien garde, d’une part de la résurgence d’un fanatisme islamique et, d’autre-part, des fallacieuses promesses de certains candidats possibles.

Je pense notamment à ce « Roi de la com. » Rachid Nekkaz, que nous connaissons bien chez nous, et pour cause, ne payait-il pas les amendes de toutes les femmes qui portaient le voile, malgré la loi, bafouant nos magistrats, notre justice, jusque devant les portes des « Trésoreries », ne prônait-il pas le port du « Burkini » dans les piscines et sur les plages ?

Femmes algériennes, vous qui vous battez pour votre liberté, celle de vous baigner en maillot de bains, celle de n’être plus obligées de vous « couvrir » d’un voile, celle de vous exprimer librement, « barrez le route » à ce bonimenteur, si votre justice l’autorise à pratiquer, comme la nôtre s’est laissée berner !

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2019/...