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Après l’emmerdeur, l’enfumeur : covid, un mensonge d’État

, par  Patrick de Casanove , popularité : 4%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Le 20 janvier 2022 Jean Castex nous a gratifié d’un discours d’anthologie en matière de langue de bois et de propagande . Il serait trop long d’en faire l’analyse exhaustive mais il est intéressant de relever les principaux points.

Le pire pour un politicien : ne rien faire

Castex confond volontairement faire quelque chose avec ce que fait le gouvernement, et ce que fait le gouvernement avec ce qu’il faut faire.

Autrement dit si l’État ne faisait pas, rien ne se ferait. L’intervention étatique est inévitable, bénéfique, et ce que fait le gouvernement est la seule stratégie possible. Rejeter cette stratégie c’est ne rien faire contre l’épidémie.

En vérité Castex confond le gouvernement et la société comme l’écrit Bastiat dans La loi .

Il oublie que, jusqu’à cette première qui est la confiscation par l’État de la prise en charge d’une épidémie, les médecins n’ont jamais attendu les ordres de l’autorité centrale pour soigner les gens.

Au début personne ne pouvait dire si le SARS-coV2 était anodin ou grave. Il était nouveau. Cependant, il est vite apparu qu’il était peu meurtrier, et surtout qu’il existait des populations à risques de complications, et d’autres où ces risques n’existaient pas. Le virus peut être anodin pour les uns et pas pour les autres, ce qui aurait dû être une indication pour une prise en charge différenciée.

Coronavirus vs grippe

D’abord la grippe n’a rien d’anodin. Il faut noter que Pasteur parle de surmortalité.

La comparaison de Castex avec les chiffres de la grippe peut être interprétée différemment.

Il serait possible d’en déduire qu’une épidémie avec un virus respiratoire, pas anodin, qui mute, bien prise en charge… parce que médicalement, est moins nocive qu’une épidémie liée à virus respiratoire pas anodin, qui mute, mal pris en charge… parce que politiquement.

À quelques détails près, les épidémies de grippes sont plutôt bien gérées par les médecins. Le gouvernement ne s’en mêle pas, ou peu, il les laisse travailler. Les populations cibles sont identifiées et particulièrement bien prises en charge. En résumé, quand le gouvernement se mêle peu ou pas, d’une épidémie, les résultats sont meilleurs.

On ajoutera que les hôpitaux sont déjà saturés à l’occasion des épidémies de grippe, et que les politiciens le savaient. Il est alors facile de comprendre pourquoi le système a été complètement débordé en mars 2020. Mais il est difficile de comprendre pourquoi aucune mesure de correction n’a jamais été prise . Aucune mesure de précaution n’a jamais été décidée pour anticiper une épidémie plus importante. L’État a fermé des lits depuis des années et a continué pendant l’épidémie. C’est une faute gravissime.

Rappelons que pour la grippe, la vaccination est non obligatoire mais recommandée aux personnes à risque, avec un vaccin éprouvé, très bien supporté et qui a obtenu son AMM normalement. Pour les covid, c’est une vaccination de masse, sans cible ni objectif médical précis, obligatoire dans les faits, avec un dit vaccin qui ne confère pas d’immunité fiable (encore moins que la grippe), utilisant une technologie jamais essayée dans ce domaine chez l’homme, et qui a obtenu une AMM provisoire dans des conditions douteuses.

Rappelons qu’il n’y a pas d’indication vaccinale pour quelqu’un qui a eu la maladie. Il ne vient à l’esprit de personne de vacciner un grippé guéri. Il est obligatoire de revacciner un covid guéri depuis plus de quatre mois. Pour le vaccin contre la grippe les laboratoires son responsables des éventuels dommages. C’est beaucoup plus flou pour le vaccin contre la covid .

Le naufrage de la vaccination

Toutes les modélisations de l’épidémie, depuis celle de Niel Ferguson début 2020 se sont révélées erronées. En ce qui concerne l’épidémie actuelle, en novembre 2021 , « l’Organisation mondiale de la Santé s’alerte de la flambée des contaminations en Europe et redoute 700 000 morts supplémentaires du Covid-19 d’ici au printemps. »

On sait ce qu’il est advenu dans la vraie vie : beaucoup de tests positifs et très peu de morts.

Ce n’est pas la vaccination qui a changé la donne. C’est l’Omicron. Le gouvernement s’attribue les améliorations sanitaires liées à l’évolution naturelle de l’épidémie. Omicron est peu dangereux, il semble l’être aussi moins que le Delta pour les personnes à risques. Il faut rester prudents.

Il y a beaucoup de tests positifs mais très peu de malades et encore moins d’hospitalisés . « Il reste que la fréquence des entrées en soins critiques pour Omicron reste beaucoup plus faible que celle observée pour Delta, quel que soit le statut vaccinal. » De plus les vaccins sont encore moins efficaces vis-à-vis de ce variant .

« Si nous avons pu traverser ces dernières semaines, avec des centaines de milliers de contaminations chaque jour et des hôpitaux qui ont tenu, ce n’est pas le fruit du hasard. C’est parce que nous avons pris les bonnes décisions, parce que nous sommes massivement vaccinés et que nos vaccins restent extrêmement protecteurs. »

Merci, mais la vérité est différente. Le tout coercition n’est pas une bonne décision .

Le tout vaccinal non plus, la vaccination de masse ne sert à rien, le vaccin n’est pas protecteur.

L’État ne parle plus d’atteindre d’immunité collective avec la vaccination. Ce n’est pas possible. Il existe plus de 5000 espèces de coronavirus, il y a un immense réservoir animal, les coronavirus mutent sans cesse, la durée et la qualité de l’immunité naturelle sont inconnues, celles de l’immunité vaccinale sont hypothétiques. La durée de l’immunité n’est plus définie médicalement et validée ensuite administrativement. Elle est uniquement administrative. Elle change constamment au gré des caprices des politiciens, pourvu que l’on vaccine .

Plus de 5600 souches de SRAS-coV2 ont été isolées . Les nouveaux variants échapperont à la vaccination comme y échappe déjà Delta, et davantage encore Omicron. Il faut dire que le vaccin est basé uniquement sur la Spike, souche Wuhan, disparue il y a presque deux ans.

Au départ, le vaccin a été vendu par la propagande comme empêchant la maladie . Puis cela a été piteusement revu à la baisse avec un « protège les autres ». Pour terminer par un tristounet « prévient les formes graves ». Castex s’accroche à la « moindre gravité grâce au vaccin » comme le naufragé à sa planche. Si cette assertion est démentie par les faits tout s’effondre. La vérité apparaîtra nue : la vaccination de masse obligatoire est un naufrage qui aura fait beaucoup de victimes et de dégâts.

En réalité, que la vaccination évite les cas graves est bien moins évident que ne l’affirme Castex . Il ne dit rien des travaux qui sous-tendent cette assertion. Il n’est pas précisé qui sont ces personnes, ni leurs comorbidités. Rien n’est indiqué des traitements dont elles ont bénéficié, ou pas, au début de leur infection. Or, les personnes hospitalisées, vaccinées ou pas, ont le profil à risques. Vaccinés ou pas vaccinés ceux qui meurent sont les mêmes.

Ce n’est donc pas l’absence de vaccination qui induit l’hospitalisation mais l’existence de facteurs de risques.

Vacciner n’est pas un but en lui-même. Ce n’est pas la contamination qu’il faut éviter, c’est la maladie et les cas graves. Les enfants de 5 à 11 ans ne sont pas la cible. Les jeunes de plus de 16 ans non plus. Il n’y a aucun bénéfice à les vacciner mais seulement des inconvénients.

Israël, pays modèle pour les vaccinophiles à tout-va, malgré une troisième et une quatrième vaccination, n’a jamais eu autant de cas.

https://www.contrepoints.org/2022/0...

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L’efficacité du vaccin sur le contrôle de la maladie n’est pas convaincant. Presque 10 milliards de doses ont été injectées et il y a plus de cas que jamais.

Si l’on regarde la carte des pays du monde où la population est la plus vaccinée.

https://www.contrepoints.org/2022/0...

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https://ourworldindata.org/coronavirus

Elle se superpose exactement à la carte des pays où l’épidémie est la plus forte. Il faut remarquer que la France est deuxième au monde en nombre de cas

https://www.contrepoints.org/2022/0...

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https://coronavirus.jhu.edu/map.html

Certes comparaison n’est pas raison mais il y a de quoi se poser des questions.

Voir en ligne : https://www.contrepoints.org/2022/0...