... pour habitude de déblatérer dans les médias ou de passer à la télévision, ce qui leur assure d’une apparition « médiatique de z’avez pas vu mes beaux yeux bleus », indispensable à l’heure actuelle à tous ces bozos des clubs de penseurs au cerveau dilaté, de vendre leur pub encore mieux que le foie gras du Lot. Au royaume des pessimistes, la place du chef n’est plus à vendre au plus offrant car tous les prétendants sont au même niveau, celui du déclin du Pays. Déclin absolu, économique, juridique, politique, culturel ; ça n’est plus le Pays de nos rêves, il subirait un déclin historique. Dans mon canard préféré, préféré autant que celui dans lequel je cause ici, un éditorialiste des familles écrit ce que je pense être la même chose que lui et moi, pensons. (Bof, rédigé mal fagoté exprès, pour que tu comprennes plus mieux).

Et pourtant, en vrai républicain, comme on se doit de l’être, beaucoup s’en réfèrent sans pour autant en faire l’effort de reconnaître l’inestimable contribution de tous ceux qui ont contribués à la grandeur de notre nation qui, durant des siècles, fut très souvent l’avant-garde du Monde et maintenant de l’Univers (Enfin… presque. Quand les extras terrestres nous prêteront leurs vaiiseaux dits Ovni’s. Pour le moment, on est... trop con). Sans appartenir à ceux, les recroquevillés dans leurs frontières idéologiques, ne reconnaissent plus ce que l’on appelle la Nation, mot ringard qui est pourtant un concept éminemment républicain, même révolutionnaire, pour lequel ont combattus tout un tas de pékins civils ou militaires, depuis les soldats de l’an II de la Révolution jusqu’aujourd’hui pour que nous puissions aimer et vénérer ce mot de « Patrie », admiré par tant de peuples qui envient nos particularités et nos libertés (Oui Môssieur), même si parfois quelques mauvais parcours ont assurés quelques indignités au cours de notre histoire.

Pourquoi sous le joug de ses difficultés, une mode destructrice accuse notre Pays à se vautrer dans une ligne déclinante lorsque l’on sait par l’Histoire que son peuple, constitué par un brassage considérable de toutes races, de toutes religions, se tire toujours des mauvais pas dans lesquels on l’a fourré. Ne pas se complaire dans les malheurs du temps qui servent de drogue aux pessimistes des extrêmes. Souvenons nous que si nous tournons un hémicycle sur lui-même, ce qui donne un cercle, et bien les extrêmes, ils se touchent et deviennent des potes qui font les mêmes conneries.

Notre Pays a remporté des victoires, elle a supporté des défaites et leur a survécue. Méfions nous donc de ceux qui pour des raisons de triste politique jouissent d’un éventuel suicide quand il est préférable de regarder notre Pays vivre, et de le faire vivre, rien que pour le respect de ceux qui ont trop souvent donné leur vie afin que d’autre puissent continuer à vivre placidement la leur, comme tous les nôtres, famille, femmes et enfants petits et grands.

Le respect du au victimes civiles et militaires des conflits d’AFN (Conflits non honorables comme en Indo, d’après certains…) ; en plus d’autres, d’autres victimes d’autres combats et déjà respectés à d’autres endroits du pays dans leur ville ou leur village. 30.000 pierres mémoires représentent les 30.000 soldats tués lors des conflits en Afrique du Nord pour la période de 1952 à 1962.

Il est primordial d’aller au-delà du devoir de Mémoire et d’améliorer la compréhension de cette guerre à travers tous les vécus des anciens combattants, et de transmettre à l’ensemble de notre société les expériences de tous ces soldats qui ont combattu en AFN. Cette Mémoire dont chaque soldat en recèle une partie, aussi modeste soit-elle, constitue un plan de notre histoire. Un moyen a été centralisé pour mettre aussi en valeur des archives et des objets privés qui, hélas, sont souvent voués à une disparition irrémédiable qui peuvent être mises en valeur, classés, analysés et exposés en perspective par des historiens, des archivistes et des conservateurs. C’est pourquoi qu’un Mémorial National et Conservatoire de la guerre d’Algérie et des Combattants du Maroc et de Tunisie à Montredon-Labessonnié dans le département du Tarn a été inauguré le 14 mai 1989, sans oublier les victimes civiles.

Un Musée Historial est tenu par une équipe de bénévoles.

Le Mémorial est constitué d’une pyramide tronquée de cent mètres carrés à sa base, contenant 30.000 pierres venant de tous les départements français, rendant ainsi hommage aux trente mille soldats morts en AFN. Un escalier de dix marches représente les dix années de guerre. Les dates en années y sont gravées. Une stèle naturelle en granit du Sidobre, extraite de la Montagne Noire du Parc régional du Languedoc, haute de 5,20 mètres et pesant 21,7 tonnes symbolisent la flamme des vies disparues. Tout autour, des alvéoles contiennent des conteneurs cylindriques qui protègent des listes de noms des morts pour chaque département y compris ceux qui commençaient par « 9 » ; la Gendarmerie a le sien ainsi que la Légion Etrangère.

Ce monument existe par la grâce de bénévoles, par souscription, avec la bénédiction « du bout des lèvres  » de l’Etat et d’associations officielles diverses, mais il existe à la satisfaction des Anciens Combattants d’AFN et ce, en dehors de tout parti politique ou associatif déclaré. Lors de ma visite où j’ai pu remettre au conservateur des documents que je possédais, on m’a affirmé que lors de la première réunion en Préfecture, un élu, Pied Noir a trouvé cette idée bonne et l‘a clamé avec force car justement le projet se bâtissait en dehors de toute organisation qu’elle qu’elle soit...

Par le synchronisme d’une coïncidence guidée par le hasard, il a fallu que la stèle de la Mémoire des Combattants et Victimes Civiles d’AFN soit…

Un MENHIR !