Si d’aucuns en doutaient encore, le diagnostic sur l’affaire Leonarda (je ne sais pas si vous mesurez le ridicule dans lequel notre président s’est engagé, moi ça me fout les jetons de penser qu’on peut sortir bien placé de l’ENA et produire d’aussi mièvres résultats) est maintenant clair : Hollande n’est définitivement pas à la hauteur du job. Parce que, avec les éléments factuels dont il disposait, ne pas être capable de s’en tenir à une décision de justice qui était parfaitement honnête et équitable, vouloir ménager son aile droite, son aile gauche, sa concubine, Josiane Balasko et des lycéens manipulés par ses propres troupes, sans se préoccuper une seconde de l’image de la France, c’est indigne de la fonction… Pouvez-vous, après cette pantalonnade, imaginer encore Hollande discutant d’égal à égal avec les Grands de ce monde ?
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Tenez, pour que vous mesuriez le surréalisme de cette histoire, je vous ai concocté une petite synthèse. Donc, la famille Dibrani arrive en 2009 en France, en affirmant qu’elle fuit le Kosovo, où on la persécute. Très au courant de nos avantages sociaux, elle demande l’asile politique, plus c’est gros, mieux ça devrait passer. Le dossier va être traité par les autorités compétentes, mais, en attendant la conclusion, on fournit à la famille gite, couvert, soins, argent de poche, école etc… C’est la procédure. Le tribunal instruit sérieusement l’affaire, avec la bienveillance habituelle des juges pour les victimes de la Société, mais pas dupes quand même. Pour que les juges aient estimé que la requête de la famille Dibrani n’était pas fondée, il a fallu que celle-ci y mette sérieusement du sien.

Je vous rappelle rapidement les griefs des juges et du rapport de l’IGAS : faux papiers, fausses déclarations, faux mariage, refus réitéré du père d’accepter un emploi, problèmes de voisinage (vieux tacots abandonnés tout autour de leur logement), soupçons de vols et de malversations, et l’ambition affirmée sans vergogne de devenir allocataire en France. Et puis, il y la fameuse Leonarda : la madone des clandestins, qui affirme sans rire qu’elle veut « devenir avocate pour aider les sans papiers » (sic) est plus connue pour son absentéisme à l’école que pour ses bonnes notes. Et il y a l’état lamentable de l’appartement qui leur avait été si gentiment attribué par la générosité nationale - des dizaines de milliers d’euros de remise en état. Le minimum, entretenir le logement où l’on vit, même cela ils s’en sont dispensés… Je ne les ai pas d’ailleurs entendus remercier toutes les associations qui se sont décarcassées pour que cette famille, symbole de l’oppression française, reste chez nous, à nos frais.
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Ça c’est le cadre général. En ce qui concerne l’expulsion elle-même, tous les recours ayant été épuisés, c’était la fin attendue de l’aventure, et les Dibrani le savaient parfaitement… ça ne les a pas empêchés de tout essayer pour se soustraire à la justice. D’abord, le père s’enfuit de Levier, mais est repris à Mulhouse, sur un quai de gare où il attendait gentiment un train, sans papier et bien entendu sans titre de transport. Là, les services d’immigration lui ont proposé 10.000 euros (vous lisez bien), pour qu’il accepte de repartir au Kosovo avec sa famille. Il a d’abord refusé, puis accepté. Pendant qu’il repartait, après deux refus d’embarquer, la police faisait des pieds et des mains pour regrouper la famille, afin qu’elle ne soit pas séparée trop longtemps d’un père et mari si aimant, bien qu’un tantinet brutal. Et que fait la famille ? Très au fait de la sensiblerie française, elle « exfiltre » la dorénavant fameuse Leonarda, qui découche et se trouve prise soudain d’une frénésie pour les voyages en car et l’école (une école qu’elle manquait sans motif entre deux et trois mois par an, depuis la 6ème). La famille « ignore » où se trouve Leonarda, espérant ainsi que l’absence d’un de ses membres annulerait l’expulsion. Manque de bol, un représentant d’RESF, sans doute exaspéré par la mauvaise volonté des Dibrani, vend la mèche. La jeune fille est rattrapée, et rendue au pied de l’avion à sa famille éplorée. Tout ce joli monde finit par s’envoler, lesté d’une enveloppe de 1200 euros (en plus des 10.000 au père), dont on ne dit pas si c’est la mairie ou des membres généreux d’RESF qui se seraient cotisés. Je ne vous précise pas ce que cette opération a coûté, ce serait mauvais pour votre petit cœur !
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Et maintenant, le côté international de la honte : les Kosovars [1]ont accueilli les Dibrani comme des stars, désireux qu’ils étaient de bien montrer à la France qu’eux, contrairement à notre pays de plus en plus fascisant, respectaient les droits de l’Homme et des Roms réunis. Et de fournir un logement, accompagné d’un fonctionnaire, Selim, dont la mission est de satisfaire les moindres désirs exprimés par les Dibrani… Le temps que TV et radios se désintéressent de ce fait divers affligeant. Après, j’ai l’impression que les Dibrani auront du souci à se faire, mais c’est une autre histoire. Encore un petit détail : le père, qui s’est renseigné sur le salaire de Selim, 200 euros, ne veut pas entendre parler de travailler pour si peu au Kosovo, alors qu’avec une régularisation en France, il toucherait plus de 10 fois cette modeste somme, sans lever le petit doigt (sauf pour taper sur sa famille). Pas folle, la guêpe.

Voilà ! Si avec cela, il n’y avait pas de quoi montrer les muscles, même pour un Président très peu pourvu, c’est qu’il n’est définitivement pas fait pour le job. Alors je vous le dis, on ne peut pas continuer comme cela pendant plus de trois ans, avec le risque qu’il se fasse réélire cinq ans de plus par tous les assistés qui redemandent du Hollande et des prébendes !
Hollande démission ! Hollande démission ! Hollande démission !