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Abaya et qamis, la solution !

, par  NEMO , popularité : 5%
NJ-Ile de France

Depuis le temps que les belles personnes se lamentent à propos de l’intolérable inégalité vestimentaire qui règne dans notre école publique entre élèves selon leur origine sociale, nous avons enfin la solution ! Elle est là, sous nos yeux, et au lieu de l’adopter avec enthousiasme, nous faisons la fine bouche. Il faudrait savoir ce que l’on veut, à la fin !

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C’est vrai, quoi. Comme si on ne prenait pas déjà le moindre prétexte pour stigmatiser nos compatriotes musulmans, comme si ça nous dérangeait qu’ils s’habillent selon les commandements du prophète, il faut maintenant que l’on s’indigne de voir dans nos écoles des jeunes filles parfaitement intégrées, des jeunes garçons tout ce qu’il y a de Français (de papiers) se rendre en toute innocence, et sans arrière-pensée, dans ces lieux de savoir que sont les collèges et lycées, vêtus pour les unes d’abayas, un hommage bien naturel à leur grand-mère venue du bled, et qui s’habillait, elle, dès qu’elle le pouvait, à l’européenne, pour les autres de ces qamis que portaient déjà les nomades il y a au moins deux millénaires, pour lutter contre la chaleur des déserts arabiques.

Tiens, puisqu’on parle chaleur. D’abord, il faudrait savoir : va-t-on, oui ou non, vers un réchauffement climatique, comme nous l’annoncent les prestigieux experts du GIEC, qui se trompent, depuis leur premier rapport sur le sujet, avec la régularité d’un baromètre détraqué ? Si oui, qamis et abayas seront les vêtements les mieux adaptés aux nouvelles conditions qui nous attendent : amples, couvrants pour éviter les coups de soleil, suffisamment opaques pour permettre de ne rien porter dessous (hmm, j’en suis tout excité rien qu’à l’idée), et, pour les hommes, d’aérer cette partie située entre les cuisses et que la chaleur met à vif. Bref, avec les températures caniculaires qui nous attendent, nous devrions plutôt remercier nos jeunes compatriotes musulmans de nous montrer le chemin : le réchauffement climatique peut être combattu par des moyens très simples et bon-marché (à partir de 20 euros avenue de la République à Saint-Denis, pour une abaya ou une qamis, c’est nettement plus abordable qu’un blouson Boss ou Armani).

Mais revenons à nos moutons : comme je le rappelais dans l’entête de cette tribune, il est patent que le principe d’égalité vestimentaire entre les élèves, qui devrait être la règle, est honteusement bafoué, depuis que l’on a abandonné la blouse grise, par la caste des nouveaux riches qui affublent leur progéniture de vêtements de prix, poussant ainsi les rejetons des classes défavorisées à les leur voler sous la menace de divers instruments tranchants, au risque d’écoper d’une terrible condamnation à un stage de citoyenneté qui les marquera d’une tache indélébile… Alors que la solution est là, acceptable et acceptée par tous, avec enthousiasme par les tenants de la religion de paix et d’amour, avec résignation par ceux qui, au train où cela va, seront de toute façon bientôt des dhimmis : et si, plutôt que d’interdire abayas et qamis, on les rendait obligatoires à l’école  ? Un uniforme que de nombreux pédagogues appellent de leurs vœux, pratique, à la portée de tous, et tant pis si les gosses de riches ne se font plus racketter (penser à ajouter à l’uniforme un sac réglementaire en peau de dromadaire, pour les livres et les cahiers).

Tant qu’on y est, l’Éducation Nationale s’honorerait d’une contribution décisive à la lutte contre l’obésité, en obligeant les élèves de toutes confessions à adopter le ramadan musulman, les vertus du jeûne n’étant plus à démontrer.

Finalement, vous voyez qu’il n’y a rien à jeter dans l’Islam… on attend la suite des initiatives musulmanes avec gourmandise.