Aide publique

Lorsque que j’allume la télévision, quelle que soit la chaine publique j’entends parler d’Afghanistan.

Je ne peux m’empêcher de penser aux oranais encore vivants qui ont échappés au massacre de juillet 1962, aux enfants des disparus, puisque l’Algérie refuse que la France fasse des recherches au « petit lac » pour retrouver les restes de ceux qui y ont disparu.

Tous ces gens qui entendent quels moyens matériels la France met en œuvre pour sauver des étrangers. Que pensent les harkis, leurs familles, sortis après 20 ans des camps de concentration et qui payent des impôts pour l’aide aux afghans.

Oui il faut aider, si on le peut, des victimes de la politique étrangère des américains.

Mais d’abord il serait bon que l’état français reconnaisse ses crimes.

L’armée française avait gagné la guerre contre le FLN, mais Charles De Gaule a donné la victoire politique au FLN, en accord avec une bonne partie du peuple français. Tous les français qui avaient perdu des enfants, en Algérie, et ils sont des milliers, terrorisés par la puissance des communistes en France n’ont rien osé dire.

Si un hommage national était rendu à tous ces jeunes appelés du contingent morts souvent dans des conditions atroces, peut-être que l’armée française retrouverait une partie de son honneur.

Mes amis harkis, je dis mes amis, parce qu’en 1962 un parent à moi, a accueilli chez lui, pendant plusieurs mois, une trentaine de harkis pour leur éviter les camps de concentration qui les attendaient, ont un besoin impérieux des excuses de l’état français.

Peut-être que dans ce cas l’aide publique aux afghans deviendrait tolérable.