Il était monté sur ses grands chevaux
Qu’il titillait bien de ses éperons,
Mais eux ne marchaient pas mieux que des veaux :
Il perdait du champ le petit Macron.

Voyant les autres aller au galop,
Il était marri de les voir devant…
C’est sûr, il perdrait vite le gros lot,
Lui, il était déjà bien dans le vent.

Le pauvre Macron avait beau parler,
Personne jamais plus ne l’écoutait…
Il avait pourtant toujours beau râler,
Seul, c’est son écho qui le répétait.

Il est mort, Macron, ainsi épuisé :
Il ne savait plus qui prendre à témoin.
Et à se sentir si bien isolé,
C’est à reculons qu’il en fit bien moins.

Notre freluquet eut beau essayer
De rameuter ses troupes essaimées,
Il en eut assez d’être ainsi rayé :
Il a dit adieu sur son oreiller. (18/05/2019)