Ce que m’a inspiré le transit en Algérie de FH :

Monsieur le Président
Je vous suis extrêmement reconnaissant de m’avoir fait trouver mes racines, les vraies.
De votre voyage en Algérie, j’ai bien noté que l’on ne s’adressait qu’aux algériens et que l’on blâmait l’armée française. Bien. En tant que pied-noir, constatant que je n’existais plus, si un jour j’avais pu exister entre ces deux entités, j’ai pu à l’occasion me souvenir que je descends de toutes ces populations du bassin méditerranéen qui, à l’appel de la France, a créé l’Afrique du nord moderne en sortant les populations dites indigènes de l’esclavage turc.
Un grand père et une grand-mère anglo-maltais installés en Tunisie, un grand père venu d’Espagne et parti aux côtés du Gal Lyautey conquérir le Maroc et enfin une grand-mère sicilienne. Ces gens là, en Algérie c’était les "troncs de figuiers" et les "pieds noirs" au Maroc. Les guerres pour la France, ils les ont faites, ils ont encadré des populations pour se battre à leurs côtés. Des frères d’armes en quelque sorte, notion encore vivace en 1961. La France a reconnu ces populations comme des français, on y a ajouté des berbères israélites mais hélas pas les arabes, pas tous, on ne voulait pas que Colombey les deux églises devienne Colombey les deux mosquées, ainsi s’exprimait le Général, celui qui avait dit ; "je vous ai compris".
Mais il avait raison, il ne s’adressait qu’aux arabes. On n’avait rien compris et tout le monde l’avait cru !
Aujourd’hui je comprends tout, il était temps.
C’est bien de l’armée française que parlait F. Hollande, oui, ceux du contingent qui ont fait toutes ces horreurs. Les autres, les torturés, égorgés, des pieds noirs des harkis, on s’en fiche complètement encore 50 ans plus tard . On honore le 19 mars 62 places, rues, monuments, de même pour des « élites » FLN. C’est la suite logique, je n’avais pas compris.
On a tout de même fourni à la France quelques élites de grand talent mais tant pis, un paquet cadeau ou plutôt un sac poubelle, on liquide et on réécrit l’histoire.
Je vais maintenant mettre ma honte, ma rage de côté et je suis très fier de descendre de tous ces braves gens. Maintenant j’en suis certain, je suis pied noir à vie et quand on parle des français, de la France, et de l’armée française en Algérie, çà ne me concerne plus du tout, la gauche de métropole a bien joué, elle a commencé très tôt à susciter la haine et la révolte, Mitterrand a fait n’importe quoi, De Gaulle a trahi, et Hollande aussi. Ok, on a compris, merci.
Je suis soulagé, Merci monsieur le président de deux qui se réclament de vous de m’avoir définitivement guéri de tout patriotisme. Diviser pour mieux régner ? Allez-y ! C’est bien parti.
Merci monsieur le Président.