Au paragraphe 6 il est question de l’Euro. Voici quelques matins j’entends sur RTL un commentaire sur la Grèce, où il est précisé que la seule façon judicieuse de régler ce problème aurait été de lui permettre de la laisser sortir de la zone Euro, et de dévaluer son drachme national en vue de la reconquête de son économie, notamment par le tourisme. Ajoutant, pour bien faire comprendre sa pensée, que l’Euro était un drame pour les pays européens.

L’étonnant est que ce propos iconoclaste était tenu par le décodeur (avec un d, pas un double n)de l’économie, c’est ainsi qu’il est qualifié dans certaines rédactions, donc le décodeur préféré des médias, j’ai nommé François Lenglet. Le gag, c’est qu’il avait,lors d’un débat télévisé tenu dans la dernière campagne présidentielle, vilipendé et qualifié d’inepte la politique économique préconisée par Marine Le Pen. Laquelle proposait précisément de sortir de l’Euro.

Mais que font les censeurs patentés ? Un même propos peut-il être accepté ou rejeté selon la qualité de la personne qui le tient ? Le sémillant François Lenglet fait toujours la roue dans les émissions matinales radiophoniques, à l’heure où les salles de bain sont encore occupées. Ceci explique peut-être cela !

Quant à Obama, il est certain qu’il doit sa réélection aux grandes banques américaines, bien que les commentateurs se soient montrés d’une discrétion de rosières à ce sujet. Connaissant son indécision chronique et sa nonchalance de danseur mondain, ces banques ont en profité pour tirer la chasse, éliminer les déchets et repartir de plus belle. Pari même pas osé, mais pari gagné. Pour elles !