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UMP : A 3 jours du vote, les nouveaux statuts agitent les adhérents.

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Dans quelques jours, les 28 et 29 mai, les adhérents de l’UMP à jour de cotisation au 31 décembre 2014 auront à s’exprimer par vote électronique sur les textes qui organisent le nouvel UMP : Ses statuts et son règlement intérieur. C’est donc +/- 230 000 personnes qui pourront voter soit de chez eux, soit en se déplaçant dans un bureau de vote équipé pour la circonstance.

En soi, rien que de très banal, des adhérents vont aller voter juste avant le congrès refondateur de leur parti qui se tiendra le 30 mai, congrès pendant lequel les résultats du dit-vote seront communiqués. Aux dernières nouvelles, 20 000 personnes sont attendues à Villepinte dimanche prochain.

Banal en soi donc à deux détails près, ignorés du grand public, ignorés sans doute d’une partie des militants et plus encore des sympathisants... Deux détails sur lesquels non seulement les médias et la gauche ne se sont pas trop attardés mais aussi quelques éminentes personnalités de l’UMP...

Le premier, c’est qu’il faut savoir que c’est à l’occasion de ce vote que sera adopté, par les militants, le nouveau nom de l’UMP : Les Républicains. Demain mardi, la justice devrait s’être prononcée sur la validité de ce nom suite à une plainte pour " captation d’héritage " déposée par quelques avocats en manque de notoriété et quelques gauchistes. (Perso, j’aime bien ce nom Les Républicains, ne serait-ce parce qu’il emmerde les gauchistes)

Le deuxième, un peu moins " détail " que le premier, c’est que dans les nouveaux statuts figurent, au Titre III, chapite I, article 38, les modalités de désignation du candidat du parti à la présidence de la République :

Le candidat à la présidence de la République soutenu par le Mouvement est désigné à l’occasion d’une primaire ouverte à l’ensemble des citoyens adhérant aux valeurs de la République et se reconnaissant dans les valeurs du Mouvement. Il n’est pas organisé de primaire lorsque le président de la République est issu du Mouvement et candidat pour un second mandat. Un parti politique autre que le Mouvement qui en ferait la demande peut prendre part à la primaire en vue de la désignation du candidat à la présidence de la République, après accord du Bureau Politique. En cas de vacance de la présidence de la République, le Conseil National décide, sur proposition du Bureau Politique, s’il y a lieu d’organiser une primaire en vue de la désignation du candidat à la présidence de la République.(...) "

Et c’est ainsi que certains découvriront ce qu’ils croyaient acquis et entériné depuis longtemps : Aux militants de valider ou non le fait de mettre sur pied des primaires à droite pour la prochaine élection présidentielle ! Deuxième élément, on découvre aussi que le choix éventuel d’accepter dans cette primaire le représentant d’un parti " allié " dépendra de la seule approbation du bureau politique et non des militants. J’ose espérer que le Modem n’y sera pas admis, pour le reste... On apprend aussi en lisant ces statuts que tout candidat à la primaire et membre de la direction du mouvement devra, dès dépôt de sa candidature, démissionner de ses fonctions de direction. En clair, Sarkozy ne sera plus le patron du mouvement dès lors qu’il se présentera à cette primaire. Il sera remplacé par une direction collégiale composée des autres membres de la direction.

Acquis depuis longtemps, il suffit pour s’en convaincre de lire les sondages qui sortent ou d’écouter les commentateurs et autres politiciens, de droite, comme de gauche : Ils ne parlent que des primaires... comme si on y était déjà.

Et c’est là que naît le débat qui agite les militants sur les réseaux sociaux : voter ou ne pas voter pour ces statuts. Voter pour ces statuts, c’est valider le nouveau nom, l’organisation, et tout le travail de renouveau fait depuis l’élection de Sarkozy à la présidence du mouvement. Mais c’est aussi valider le principe même de l’organisation de cette fameuse primaire dont on comprend que les présences d’un Juppé, d’un Fillon ou d’un Lagarde puissent enquiquiner les soutiens de Sarkozy. Ne pas voter pour ces statuts, c’est désavouer Sarkozy et donc l’affaiblir (sauf à imaginer qu’il ait éventuellement prévu le coup). Imaginez l’ambiance, dans ce cas, lors du Congrès, le lendemain du vote...

En toute logique, ces nouveaux statuts seront adoptés, validant ainsi le travail fait par Sarkozy depuis novembre 2014 et c’est bien parce que je sais que ces statuts seront validés (et que plusieurs personnes m’ont demandé ce que j’en pensais) que je voterais contre... opposé farouche que je suis au système des primaires.

Sur ce bonne soirée, même en Socialie !

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D’accord, pas d’accord : atoilhonneur chez voila.fr

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