Officiellement, sur la foi du communiqué 44 de Djamel Zitouni, le chef du Groupe islamique armé (GIA) qui a revendiqué l’enlèvement et l’exécution des moines de Thibirine après que le gouvernement français a mis un terme aux négociations secrètes qui avaient été engagées, il a toujours été communément admis que la mort des sept moines de Thibirine datait du 21 mai 1996. Mais le juge, selon une source proche du dossier, bat en brèche cette certitude et conclut dans son rapport remis au président algérien que les moines auraient été exécutés le 19 mai 1996. Un nouveau rebondissement dans une affaire qui n’en finit pas de hanter la mémoire des familles des victimes.