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L’Agression des policiers de Joué-les-Tours : une malheureuse coïncidence…

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

téléchargement (55)L’agression de trois policiers au commissariat de Joué-les-Tours est un fait-divers qui aurait pu être tragique si l’un des policiers avait été tué. C’est un fait qui prend une importance politique dès lors qu’un bâtiment symbolique de l’autorité républicaine a été l’objet d’une attaque au cri de « Dieu est grand » en arabe. On comprend donc le déplacement sur les lieux du Ministre de l’Intérieur. Mais le désarroi des commentaires sur les chaînes d’information donne aussi à cet événement situé dans une série un tour presque comique tant il ridiculise les discours du pouvoir médiatico-politique par rapport aux faits.

Il y a peu, le Président Hollande, inaugurant la Cité Nationale de l’Immigration, disait tout le bien qu’il pensait de la richesse apportée par les immigrés à notre pays, et rappelait sa volonté de faire voter les étrangers. Plus récemment, Eric Zemmour était l’objet d’un lynchage médiatique pour des mots qu’il n’avait même pas prononcés mais qui permettaient notamment à une prétendue chaîne d’information (I-Télé) de le bannir de ses studios, tandis que des « journalistes » et des élus « démocrates » réclamaient qu’on lui impose le silence. Ils tenaient enfin le moyen d’évincer celui qui osait dire la vérité sur l’immigration et le déclin de notre pays.

Et voilà qu’à Joué-les-Tours, un homme de vingt ans agresse des policiers. Il est né au Burundi en 1994. Il est français. Il n’est pas fiché comme islamiste susceptible de terrorisme, juste connu des service de police comme délinquant. En revanche, son frère a voulu se rendre en Syrie pour participer au djihad. Sa soeur dit au micro combien c’est un homme de paix. Il a fait apparaître récemment le drapeau de l’Etat islamique sur son profil des réseaux sociaux. L’organisation terroriste vient d’ailleurs d’appeler à attaquer les intérêts français et les Français en général. Mais comme le dit un commentateur spécialiste du djihadisme, ce ne sont que des coïncidences…

Tout, en effet, va pour le mieux dans la meilleure des France possibles. Son ouverture à l’immigration est une bénédiction, comme le rappelait la Croix, en alignant une série d’immigrés représentatifs de la richesse apportée au pays par la réussite de personnes parfaitement intégrées. Evidemment, un mauvais esprit pourrait remplacer les articles par d’autres présentant les immigrés les plus célèbres pour leurs faits de délinquance voire de terrorisme. Depuis Aristote, l’hirondelle n’a jamais fait le printemps. Un fait unique ne signifie rien, mais les quantités de faits allant dans le même sens peuvent avoir un signification. Pour l’instant, on se contentera de constater qu’un homme de vingt ans né à l’étranger dans une ancienne colonie belge peut être français bien qu’il soit connu des services de police. Il appartient à une famille déjà pénétrée par l’islamisme. Il blesse trois policiers devant leur commissariat en criant « Allah Akbar », ce qui est, en fait d’atteinte à la laïcité dans l’espace public, plus grave qu’une crèche à l’Hotel du département de Vendée. Des esprits mal intentionnés diront qu’il révèle ainsi une bien curieuse intégration, mais écartons les miasmes de la zémmourisation : c’était un citoyen français qui n’aurait pas eu besoin de M. Hollande pour voter.

L’ennui, c’est que les sociologues à qui il il faut plus d’une hirondelle pour annoncer le printemps ont depuis longtemps souligné les risques objectifs d’une immigration incontrôlée. La première vérité dévoilée par les statisticiens, c’est que l’oligarchie médiatico-politique qui domine notre pays a peur des statistiques qui contrediraient son idéologie fondée sur le progressisme transnational. Les chiffres feraient monter le racisme : cachons-les ! Certains chercheurs feraient progresser le Front National : faisons-les taire ! Diabolisons-les comme extrémistes de droite. Gourévitch, Tribalat et Lagrange y sont passés alors que leurs parcours « politiques » enlèvent tout crédit à ces accusations. S’ils sont souvent écoutés et cités par la droite, c’est parce qu’objectivement ils apportent des arguments en sa faveur : d’abord, sur le déficit produit par l’immigration à hauteur de 17,5 milliards d’Euros selon Jean-Paul Gourévitch à condition de ne pas s’en tenir uniquement à la protection sociale et à l’immigration légale, mais en incluant le coût de la sécurité et des clandestins ; ensuite, sur le poids des immigrés dans la population carcérale. Si on ne tient compte que de la nationalité, c’est-à-dire de la situation juridique, comme l’impose l’idéologie dominante, il a déjà 19% d’étrangers en prison pour 6% sur le territoire. Si on cesse de « fermer les yeux » comme le souhaite Michèle Tribalat, et qu’on étudie l’origine, l’appartenance ethnique, la confession des détenus, on arrive aux chiffres du récent rapport Larrivé : près de de 60% de la population carcérale en France est musulmane. Si on se permet (quelle horreur !) une plus grande précision dans l’étude du rapport entre l’ethnie, c’est-à-dire la culture d’origine et non la « race », et la délinquance, qu’on établit un lien entre la structure familiale et les comportements violents, on peut montrer comme l’a fait Hugues Lagrange une propension plus grande à la violence chez les subsahariens, par exemple. La sociologie n’est pas raciste, mais le déni des cultures par l’antiracisme militant, relève, lui d’un obscurantisme d’inquisiteur ou de commissaire politique.

Briser le carcan insupportable de cette idéologie est devenue une urgence absolue. J’avais, comme parlementaire, proposé une politique d’immigration contractuelle. Cela signifie : mettre fin à l’automaticité dans le séjour en France et dans l’accession à la nationalité des étrangers, c’est-à-dire au regroupement familial et au droit du sol, quoiqu’en pensent l’Europe et les bonnes âmes. Celui qui veut venir en France et devenir français doit le pouvoir à condition qu’il veuille encore les conséquences de son choix (obéissance à la loi, intégration puis assimilation pour l’accession à la nationalité), et que la France le veuille aussi par une politique de quotas fondée sur les besoins économiques, les possibilités d’accueil et les risques liés à la distance culturelle. Seule cette politique de double volonté respectera autant le droit de celui qui vient que le droit de celui qui accueille.

 

Voir en ligne : http://www.christianvanneste.fr/201...