Comme l’a si justement rappelé il y a peu, une main sur le cœur, et l’autre dans la culotte de Mme Julie, notre Président à 13%, la seule raison de vivre d’un bon socialiste, son credo, son confiteor, et aussi et surtout son assurance tous risques pour le paradis des incroyants, c’est la cause des pauvres. Les socialistes aiment les pauvres plus que tout. Plus que leur famille, que leurs amis, que leurs villas discrètes dans des pays chauds, que leurs livrets de Caisse d’Epargne, leurs Codevi, leurs montres de luxe ou leurs collections d’art contemporain (les socialistes, au nom de leurs idées généreuses, n’investiraient pas un kopeck dans une entreprise capitaliste, même pas dans le développement durable ou le commerce équitable, à moins d’être certains qu’il n’y a pas le moindre risque et que le ROE (Return On Equity) sera monstrueux).

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Or, dans nos sociétés occidentales, et malgré tous les récits misérabilistes qu’on nous sert à longueur de temps, sans doute pour susciter des vocations, nous en sommes à un stade où, la production ayant largement dépassé les capacités de consommation de tout un chacun, le risque de disparition de l’espèce des pauvres est réel ! Et tous ceux qui essaient de vous faire croire le contraire vous mentent. En réalité, pour nous faire cracher au bassinet de la compassion, on remonte régulièrement le seuil statistique de pauvreté, ce qui fait qu’aujourd’hui il y a pauvre et pauvre… ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de gens vraiment dans la mouise, bien entendu, mais pas tant que cela.

Arrêtons-nous un moment. Relisons lentement le paragraphe précédent… Ça y est ? Vous y êtes ? Eh bien oui ! Il existe en Occident en général, et en France en particulier, un « risque réel » de voir disparaître les Français pauvres ! Et comme vous êtes loin d’être stupide, vous en mesurez aussitôt l’insupportable conséquence : s’il n’y a plus de pauvres, l’immense, la généreuse, la merveilleuse idée du Socialisme se perdra dans les limbes (normal, puisqu’elle n’a pas été baptisée). Et les socialistes mourront du chagrin de ne plus pouvoir faire le bien !

Vous en conviendrez avec moi, cela ne se peut !

Alors tous les socialistes du monde, et nos socialistes au pouvoir en particulier, se battent bec et ongles pour la survie des pauvres… Mais vous admettrez qu’il n’est pas question qu’eux-mêmes se convertissent en pauvres, aussi tentés qu’ils le soient par leur amour de la pauvreté (sinon qui s’occuperait des pauvres, je vous le demande ?), ou qu’ils réduisent leurs enfants à la pauvreté (pour la même raison). Ils se dévouent donc pour que les pauvres, pour le bien de tous, le restent, pauvres. Et si, en dépit de leurs efforts, les pauvres viennent à manquer, hé bien, ils en importent. Tout est bon pour la bonté !

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Vous comprenez mieux maintenant le véritable "cap" de la politique de la France socialiste, juste et égalitaire : fabriquer et importer autant de pauvres que possible. En ouvrant notre pays aux pauvres du monde entier ; en vidant les prisons de leurs pauvres pour les réinjecter dans le circuit compassionnel (double avantage : cela fera des places de prison pour les riches, les réactionnaires, les opposants au mariage pour tous, les islamophobes, les racistes, et, on l’espère de tout cœur, l’ex-président ami des riches ) ; en abrutissant les classes moyennes d’impôts, de taxes et de pénalités fiscales pour leur faire obtenir ce statut si envié … etc… et surtout, en veillant à ce que l’Éducation Nationale produise un nombre suffisant d’« illettrés » qui feront des pauvres de premier choix.

Et c’est ainsi que, dans leur cynisme satisfait, nos socialistes de gouvernement viennent de supprimer la bourse au mérite qui récompensait les lycéens issus de milieux modestes obtenant une mention très bien au bac ! Imaginez ! Des gens du vulgaire qui prétendraient aux fonctions exercées de droit par nos enfants, Mais que deviendrait le Monde !

Bande de salauds ! Vous me faites vomir.