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Yvonne Narejo (1914- 2003)

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Madame NAREJO est partie le 19 juillet 2003.

Hommage lui a été rendu lors de ses obsèques, le 23 juillet 2003 par ses "Filles Basketteuses". Mais nous étions, toutes, nous les Alysgotes, ses filles, comme elle me le disait, à moi qui ne l’ai pourtant jamais eu comme Professeur de Gymnastique.
Si elle n’avait jamais eu, personnellement, d’enfant, ses sentiments maternels s’étaient épanouis et étaient dispensés totalement à toutes les filles qu’elle avait eues à accompagner dans la belle tâche d’enseignante qui consistait à développer les corps mais aussi, et je dirais surtout, à fortifier les âmes, en donnant, donnant, dans la joie, le meilleur d’elle-même.
Avec l’appui et l’accord de notre Directrice tant aimée, Madame Bosc, soucieuse lors des déplacements en Métropole de continuer à enrichir les connaissances de "ses" filles, elle avait mis sur pied, avec une équipe de professeurs, tout un programme de travaux intellectuels.
Pour ALYSGO, elle a été tout de suite un des principaux moteurs. Elle encourageait, elle soutenait notre associations naissante, elle entretenait la mémoire de la valeur sportive des élèves qu’elle avait accompagnées dans les différentes compétitions sportives, en nous confiant de précieux documents (cf.ci-dessous - dans le portfolio - : Jeux universitaires de Rabat 1951)
Enseigner pour elle, c’était, tout à la fois, instruire et éduquer, en un mot, c’était donner pour que toutes aient les mêmes chances de réussite, dans l’accomplissement de leur propre personnalité. Et, dans ALYSGO, elle prolongeait ce don d’amour, allant jusqu’à s’intéresser à nos propres enfants.
Je vais vous confier quelque chose. Lors des réunions communes aux 4 Lycées oranais, et surtout à Mandelieu, elle nous avait fait part de son désir de voir les Alysgotes produire quelque chose, lors de ces manifestations. Elle nous y poussait avec toute la vigueur de son enthousiasme. Aussi, en Haute-Savoie, quand quelques Alysgotes, - et notamment notre Présidente, Jeannine, - ont manifesté l’intention d’écrire un hymne : "ALYSGO ! ALYSGO !", j’ai applaudi à ce projet d’autant plus que je n’en étais pas l’instigatrice. Et quand Marie-Josée Vaney-Morant nous a entraînées, Colette Pelegrin et moi, dans la folle aventure d’un pastiche de "La Cigale et la Fourmi" et de "New- York ! New- York !", pour la rencontre de Marseille en 2002, malgré mon peu de talent, je me suis laissé porter, sentant derrière moi la présence réelle de Madame Narejo.
Elle n’a pu être présente à ce Grand Rassemblement, mais elle était là, bien là ... Et elle sera toujours au milieu de ses filles, je le sais, car comme elle, je crois en la présence spirituelle de ceux qui nous ont aimés et que nous avons aimés.
Je n’ai qu’une chose à souhaiter pour les générations à venir : qu’elles aient des enseignants comme elle et, comme l’ensemble des Enseignants que nous avons eus, des enseignants qui osent cette merveilleuse aventure, avec force, conviction et amour - gage essentiel de l’équilibre de la jeunesse.
Madame NAREJO, vous occuperez toujours une grande place dans le cœur des ALYSGOTES.

Odile PEREIRA da SILVA (2004)


Narèje, La Narèje, Naréjo
C’est vous qui sûtes avec brio
Faire de nous des filles responsables
Et des sportives fort valables.
Car vous fûtes notre professeur
Notre seconde mère, notre entraÎneur,
Source vive de tant de bonheur !

C’est vous le fil conducteur
L’impératrice, l’âme et le cœur
De notre équipe de basketteuses
A la jeunesse si heureuse
Passée sur la terre d’Algérie ;
Vous aviez adopté ce pays,
Et teniez, Bordelaise pourtant,
A voir, affichés fièrement
Sur le haut de nos survêtements
Les mots magiques "Lycée ORAN"

Ils firent naÎtre une grande amitié
A ce jour encore conservée
Dans une équipe bien soudée
Qui ne vous oubliera jamais.

Même si ce jour a sonné l’heure
Restant fidèles à vos valeurs
Nous saurons retenir nos pleurs
Pour vous dire toutes réunies
Notre Amour et un Grand Merci.

Nous savons que vous souhaitiez
Ne paraÎtre en rien diminuée
Et faire face à l’adversité.
Alors, soyez assurée
Que vous resterez à jamais
Dans le cœur de vos filles aimantes
Notre Narèje, la flamboyante !

Paule CHOTIN-MORAIN

Voir en ligne : http://alysgo-apollo.org/ils-ne-son...