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Un peuple qui ne réagit pas n’est pas victime, il est complice !

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

L’armée n’est pas au service d’un gouvernement, de parlementaires et de sénateurs, elle est exclusivement au service de la Nation, du Pays.

L’armée doit suivre, puis accompagner, la révolte du peuple et non pas la provoquer, mais elle a le droit, et même le devoir, de le mettre en garde contre les dangers qui le menace.

Aucun politicien n’a le droit, ni le pouvoir, de la réduire au silence, de la faire taire.

N’est-ce pas Alain Juppé : « Un militaire, c’est comme un ministre : ça ferme sa gueule ou ça s’en va ! »

Réponse du général Henri Pinard-Lagny, président de l’ASAF : « Non. Un militaire a le devoir de s’exprimer, de dire la vérité et, surtout, contrairement à un ministre, éviter de mentir ».

L’armée n’est pas tenue d’obéir aveuglément au pouvoir en place, quand celui-ci trahi la Nation et le peuple.

« Un peuple qui ne réagit pas n’est pas victime, il est complice ».

Le peuple ne peut pas gagner sans le soutien de l’armée et l’armée ne peut pas gagner sans le soutien du peuple, mais il n’est pas facile, quelquefois, de soutenir un peuple de lâches !

Le pouvoir peut se prendre en quelques heures, en quelques jours, avec très peu de « volontaires » mais la difficulté est de l’y installer longuement, sans la participation du peuple.

Souvenons-nous du « coup d’état » organisé par De Gaulle, soutenu par l’armée et par le peuple, le 13 mai 1958 : il a réussi pleinement.

Souvenons-nous du « putsch » des généraux, en Algérie, le 21 avril 1961, contre la trahison et les mensonges de ce même De Gaulle, soutenu par une partie de l’armée mais laché par le peuple de métropole, il a échoué.

*Article 35 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

2014 – Les 4 chefs d’état-major des armées menacent de démissionner si le président de la république ne revient pas sur sa décision de réduire de 6 milliards le budget de la Défense.

Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées.

Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre.

Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air.

Amiral Bernard Rogel, marine nationale.

Plus une vingtaine d’officiers généraux.

Le pouvoir a reculé.

L’arrestation musclée du général Piquemal, lors d’une manifestation à Calais, la mise au placard du général Bertrand Soubelet, de la gendarmerie nationale, après son témoignage devant la commission parlementaire de lutte contre l’insécurité, la déclaration du général Antoine Martinez contre l’idéologie multiculturelle et la faiblesse du gouvernement, la présence annoncée du général Didier Tauzin, lors de la présidentielle 2017, contre l’indignité de François Hollande, son incapacité à diriger le pays, un régime à l’agonie et une guerre religieuse qui menace (à laquelle, paraît-il, l’armée se prépare) et les quelques livres qui ont permis à certains généraux de la « Grande Muette » de s’exprimer librement, sont autant de signes avant coureur d’un malaise persistant et grandissant.

Combien, parmi les plus de 5000 officiers généraux, maintenus en activité par leur appartenance à la 2e section, sont également prêts à se rebeller ?

Quand l’armée gronde, y compris la gendarmerie, et que les policiers excédés manifesent, souvenez-vous, messieurs les politiciens, de cette menace, prononcée en d’autres circonstances, il y a 2000 ans, par le centurion Marcus Flavinius « Que l’on prenne garde à la colère des Légions ».

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2016/...