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UN CŒUR POUR PHILIPPE !

, par  popodoran , popularité : 6%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Par José Castano

Souvenez-vous !... C’était, il y a 55 ans…

C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 d’Oran qui fit plusieurs milliers de victimes parmi la population civile européenne, que De Gaulle prit la décision de faire fusiller le Lieutenant Roger Degueldre, officier du prestigieux 1er Régiment Etranger de Parachutistes et chef des Commandos OAS Delta d’Alger.

Le 6 juillet 1962, à l’aube, au Fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul. Autour de son cou, il avait noué un foulard de la Légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d’un bébé, son fils qu’il n’avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort.

En quittant sa cellule, il s’écria à l’adresse de son défenseur : « Dites que je suis mort pour la France ! » puis, en guise d’adieu, il lança son Credo : « Je suis fier de mourir pour tenir le serment qu’a fait tout officier ayant servi en Algérie. Dites aux Algériens que, si je ne suis pas de leur race, n’étant pas né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours. »

Au poteau, il refusa qu’on lui bande les yeux et cria : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise.

12 minutes… 12 atroces minutes de souffrance plus tard, son calvaire prit fin…

Ce bébé que Roger n’avait jamais vu et qu’il conservait précieusement contre son cœur, allait connaître une vie des plus mouvementées…

Né le 16 juin 1962 –moins d’un mois avant l’assassinat de son père- il fut aussitôt confié à un couple admirable : Durand-Ruel.

Philippe Durand-Ruel, était capitaine au 1er REP et ami de Roger Degueldre. Son épouse, Denyse, s’occupa de ce bébé et le chérit comme s’il s’agissait de son propre enfant.

 La mère du bébé, Nicole Besineau-Gardy, épouse du capitaine du 1er REP, Michel Besineau et fille du général Paul Gardy, ancien inspecteur de la Légion étrangère et l’un des chefs de l’OAS, séjourna dans la clandestinité à Paris d’où elle tenta d’organiser l’évasion de Roger Degueldre. Celle-ci ayant avorté, elle demeura à Paris jusqu’au jour fatal dans le but d’apporter par l’entremise de son avocat, Maitre Macaigne un réconfort moral à Roger…

Ivre de chagrin, Nicole gagna alors Madrid où elle récupéra avec l’aide d’un légionnaire son fils, puis destination l’Argentine, où elle rejoignit son époux, son père et ses trois sœurs.

… 55 ans après ces évènements, j’eus la surprise de recevoir, émanant d’Argentine où il vit, un appel téléphonique d’un certain Philippe Besineau qui disait être le fils de Roger Degueldre.

Perplexe, dubitatif, indiscret, voire, inquisiteur, je m’enquis de toutes les garanties inhérentes à sa filiation. Philippe me fit parvenir une série de photos de famille, puis évoqua sa condition familiale, sa recherche d’identité, l’existence très difficile depuis 1962 de lui-même et des siens, exilés… et ses problèmes de santé.

Atteint d’une très sévère cardiomyopathie qui a déjà nécessité la pose d’un défibrillateur, son pronostic vital est compromis à court terme et ses chances de survie ne reposent plus que sur une transplantation cardiaque, possible en France seulement.

Philippe BESINEAU-DEGUELDRE est français, bénéficie d’une couverture par la Sécurité Sociale française mais sa situation matérielle très difficile lui interdit d’envisager une venue en France. 

Avec l’aide de Georges Belmonte, vice-président du Cercle algérianiste du Gers, nous avons décidé de venir en aide à Philipe pour lui permettre de se faire soigner en France.

Nous avons aussitôt obtenu un renfort inestimable du Secours de France qui a pris l’heureuse initiative de piloter cette opération « Un cœur pour Philippe ». Informé de cette démarche, le Docteur Alain Bourdon, cardiologue, s’entretint immédiatement avec Philippe Besineau et obtint communication de son dossier médical.

Après analyse, le Docteur Bourdon transmit ce dossier au Professeur Gilbert Habib, responsable du service de Cardiologie à l’hôpital La Timone de Marseille, où se pratiquent des transplantations. Celui-ci accepta de recevoir le patient pour bilan afin de l’inscrire sur la liste d’attente dans le but de pratiquer cette transplantation cardiaque dès qu’un greffon compatible serait disponible…

Désormais, il ne reste plus qu’à organiser matériellement et financièrement la venue de Philippe Besineau.

Bien que Secours de France soit prêt à s’investir financièrement, il faudra beaucoup d’argent pour mener à bien cette opération de la dernière chance… d’où cet appel que nous lançons à toutes les bonnes volontés pour nous aider dans cette quête du salut de Philippe… et à travers lui, en mémoire de son père qui immortalisa sa légende par ces mots : « Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM ».

C’est sous des balles françaises que le Lieutenant Roger Degueldre, Chevalier de la Légion d’Honneur, est tombé le 6 juillet 1962 à 04h08, après un calvaire de 12 minutes.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508 chez orange.fr

Cliquez sur ce lien :Lieutenant Roger DEGUELDRE, martyr de l’Algérie française

SECOURS DE FRANCE-Un couer pour Philippe

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Courriels : contact chez secoursdefrance.com ; secoursdefrance chez cegetel.net

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Rédigez votre chèque à l’ordre de : SECOURS DE FRANCE

Au dos, portez la mention « Un cœur pour Philippe » et adressez le à : Georges BELMONTE 

10, av Montesquieu – 33240 ST ANDRE DE CUBZAC – Tel. 06.84.51.39.42

Courriel : belmonte-georges chez wanadoo.fr

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Nous remercions chaleureusement le Comité VERITAS qui, lors de son congrès du 23 septembre à Béziers, nous a permis de récolter les premiers dons. Courriel : comiteveritas chez free.fr

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