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Trump, un an déjà et... ça va plutôt bien pour lui et l'Amérique !

, par  noreply@blogger.com (atoilhonneur corto) , popularité : 3%
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Je n’aime pas particulièrement Trump, encore que... C’est vrai, le bonhomme est moche, grossier et vulgaire. Il n’a pas la classe ni la tenue d’un Obama, voire d’un Macron ou d’un Poutine. Il tient des propos qu’on n’attend guère de la part du président de la première puissance mondiale. Il sait manier la mauvaise foi et les infos douteuses comme personne. Il ne parle pas, il tweete. Cependant, voilà un peu plus d’un an qu’il est élu et de tous les malheurs du monde que prévoyaient les médias si le bonhomme était élu, force est de constater qu’aucun n’est arrivé. On l’a présenté comme idiot, malade mental et nombreux sont les psychiatres à s’être penché sur son cas : névrosé, schizophrène, paranoïaque, j’en passe et des pires...

On nous monte en épingle les démissions successives des membres de son cabinet mais on oublie de nous préciser qu’en France, la valse est la même dans certains ministères, le record appartenant à Françoise Nyssen qui vient d’enregistrer la quatrième démission d’un de ses conseillers en 6 mois !

Mais dès lors que l’on appris tout ça, comment expliquer la réussite du bonhomme tout au long de sa vie : immobilier, hôtellerie, télévision et cerise sur le gâteau, gagner à la surprise générale et à la loyale l’élection présidentielle ? L’homme casse les codes (c’est aussi ce que certains disent de Macron), il est inhabituel, surprenant, étonnant ; qu’on le veuille ou non, l’homme est extraordinaire au sens premier du terme.

Moi qui regarde assidûment les infos sur toutes les chaînes, j’ai été interloqué par le silence assourdissant des médias : quasiment aucun de nos médias n’a pris la peine de faire le bilan de sa première année de mandat se contentant, par contre, de nous bassiner avec les six mois de Macron et les bourdes ou écarts de langage de Trump.

Et pourtant quel président de quelque pays que ce soit peut se prévaloir, au bout d’un an à peine d’exercice, d’avoir un si bon bilan.

La première surprise est sans doute de constater qu’à chaque fois que cela a été possible il a tenu ses engagements. Sa popularité n’est pas aussi mauvaise qu’on nous le dit, elle fut même par moment égale ou supérieure à celle d’un Macron (38% en novembre 20177, 43% en janvier 2018, mieux que Poutine) ; Dieu Obama, à la même date, plafonnait à 49%. Même Marc-Olivier Fogiel, bobo gaucho s’il en est, habitué des séjours aux USA racontait dernièrement : " Je vois beaucoup de gens là-bas – en dehors de New York, puisqu’à New York, c’est évidemment les anti-Trump. Dans la réalité de l’Amérique pas si profonde que ça, par exemple en Floride, c’est un héros. Je suis halluciné de ce qu’on dit ici, à juste raison je crois, et la façon dont il est perçu par des Américains qui réfléchissent et qui trouvent qu’aujourd’hui il fait beaucoup de bien à leur pays et qui sont fiers d’avoir un président tel que lui. "

Après, on peut aussi parler de chiffres et d’indicateurs (ceux-ci dessous sont de décembre 2017 ou janvier 2018) et le moins que l’on puisse dire c’est que l’Amérique de Trump a la banane, on aimerait avoir les mêmes résultats :

- Au cours des trois premiers trimestres de 2017 la croissance américaine s’est inscrite à un rythme annuel supérieur à 3% et pour 2018, la FED prévoit au minimum + 2,5% (Le journal La Tribune et BNP Paribas prévoyaient 2,1% pour 2017).

- Chômage inférieur ou égal à 4% pour 2018, le plus bas depuis 18 ans.

- Près de 2,2 millions d’emplois créés en 12 mois.- Le nombre d’Américains en demande d’indemnité chômage est le plus bas depuis 45 ans.- Le taux de chômage des Afro-américains est à son niveau le plus bas jamais enregistré.- Le taux de chômage des femmes est le plus bas relevé depuis 17 ans.- Le taux de chômage des Hispaniques est à son niveau le plus bas de l’histoire des Etats-Unis (depuis qu’il est calculé).- L’indice de confiance des consommateurs est quant à lui à son plus haut niveau depuis 2000.- Le Dow Jones a bondi de 5 000 points depuis l’élection de Donald Trump, pour s’établir à près de 24 750 points. Soit un gain exceptionnel de 25% en quinze mois. Au cours de l’année 2017 cet indice a clôturé plus de soixante-dix fois à un nouveau record, du délire quand on songe que la quasi totalité des ménages américains possèdent un portefeuille boursier, principal moyen d’épargne aux USA.- Depuis son élection, Trump a imposé que pour une règle, un règlement ou une norme votés, dix soit abrogés.- La taxe sur les bénéfices des entreprises est ramenée de 35% à 21%.- Le barème de l’imposition des ménages est abaissé pour toutes les tranches.- Le montant du crédit d’impôt accordé pour chaque enfant est également multiplié par deux.- En matière d’immigration, jamais depuis 1971 le nombre d’arrestations à la frontière n’a été aussi faible, c’est dire à quel point les discours de Trump anti-immigration et sa promesse de construire un mur ont été bien entendu des candidats au départ.

Certes, tout n’est pas parfait et d’autres indicateurs comme celui des ventes d’automobiles (en légère baisse après plusieurs années record) pourraient tempérer ce bilan, il n’empêche...

On pourrait aussi rétorquer que pour une part ces résultats de la politique menée par son prédécesseurs, possible, il n’empêche, ils sont là et si toutes les prévisions se confirment pour 2018, nul doute que tous les tocards du New York Times (qui annonçaient un effondrement de la bourse si Trump était élu), de CNN, de BFM ou de France 2 n’auraient d’autre choix de reconnaître que tout aussi clivant qu’il soit, Trump n’est pas aussi taré qu’il en a l’air. Hélas, on peut le parier ils ne retiendront et en mettront en avant que ses tweets, le nombre de jours passés à jouer au golf et des pseudos scandales dont aucun, pour le moment, ne s’est trouvé avéré.

Trump, lors de sa campagne, avait promis " Make America Great again ", il semblerait qu’il soit en passe de réussir ; même ses menaces grossières vis à vis de la Corée du Nord semblent avoir une certaine portée : les deux Corée ont rétabli la ligne rouge et annoncé qu’elles défileraient ensemble sous un même drapeau lors des prochains Jeux Olympiques.

Alors frappadingue le Trump ? Indésirable chez lui ? Impopulaire ? Bien trop tôt pour juger, il faudra attendre les élections de mid-terms en novembre prochain pour savoir. En attendant, l’Amérique est plutôt calme et quoiqu’en disent la quasi totalité des médias français ou étrangers ainsi que les gauchiasses d’ici et d’ailleurs, pour l’instant, je trouve qu’il ne s’en sort pas si mal.

Et puis un type qui fait ce qu’il dit et pense d’abord à son peuple, aux intérêts de celui-ci plutôt qu’aux autres, moi, ça me plaît. Il est clivant ? Certes mais au moins ne me laisse-t-il pas indifférent. Macron, par contre...

(sources : Le Figaro, Atlantico, La Tribune, Le Point, VA, Dreuz, Challenges)

D’accord, pas d’accord : atoilhonneur chez yahoo.fr

Voir en ligne : http://corto74.blogspot.com/2018/01...