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Tapez sur les Black Blocs !

, par  NEMO , popularité : 5%
NJ-Ile de France

Pourquoi les black blocs cassent-ils des vitrines et des CRS ? Parce que dans les deux cas, ils savent que leurs victimes ne se défendront pas.

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Vous avez peut-être vu le film Fight Club, dans lequel Brad Pitt et Edward Norton, costar-cravate la semaine, se tapent allègrement sur la tronche le week-end avec d’autres costa-cravate, juste pour le fun et l’adrénaline. Au moins, eux arrivaient cabossés au boulot le lundi.
Les black blocs, eux, ont trouvé mieux : taper sans recevoir. Ces casseurs au petit pied, qui se foutent de la droite comme de la gauche et du centre, se sont constitué un bloubi boulga idéologique prétendument anti-capitaliste et révolutionnaire derrière lequel, courageux mais pas téméraires, ils se sont mis bien à l’abri. En tenant ce discours stéréotypé d’extrême-ultra gauche, ils savent que quoi qu’ils fassent, ils bénéficieront de toute la sympathie de la bien-pensance (ce dont, au passage, ils se tamponnent le coquillard), mais surtout, surtout, que grâce à leur idéologie d’opérette, ils peuvent cogner tant qu’ils veulent sur les flics, les abribus et les vitrines sans risquer de s’en prendre une dans la tronche, et encore moins de se retrouver en tôle pour servir de « fiancée » à des vrais durs en manque d’affection.

Le paradoxe, qui serait comique s’il ne mettait pas en rage, c’est que tous ces jeunes ou moins jeunes black blocs sont issus de milieux pour le moins bien à l’aise dans le système qu’ils « combattent », qu’ils savent qu’en cas de coup dur (très improbable, vu le soin que l’on prend à leur épargner le moindre bobo), papa maman seront là pour les tirer d’affaire, et que, quand ils en auront terminé avec leur épisode révolutionnaire, ils se recaseront sans difficulté dans cette société qu’ils exècrent, mais qui leur a dores et déjà réservé une place parmi les élus.
Pendant ce temps-là, les forces de l’« ordre » (on se demande de quel ordre il s’agit) qui leur servent de punching ball viennent, elles, pour la plupart, de familles modestes -, ces fameux milieux populaires que nos élites de gauche méprisent à un point que ça donne envie de refaire 1789-, et s’ils font ce putain de sale boulot, c’est pour gagner leur croûte, pas pour jouer à la guerre avec des enfants gâtés.

Ah, si seulement un jour une compagnie de CRS disait merde aux ordres du préfet Delpuech et se lâchait sur ces petits cons. Quel bonheur ce serait pour tous les fachos réac que nous sommes ! Mais il n’y a pas de risque.