« Aujourd’hui, vendredi 17 novembre, grande vente d’esclaves sur le marché fermé de Ghadamès (Libye). 160 jeunes, beaux et forts, seront présentés à vos enchères, ainsi que six jeunes femmes, dont une pure beauté de 14 ans. Profitez-en, la marchandise se fait de plus en plus rare et les prix s’envolent. »

Cette annonce publicitaire pour information à Mme Christiane Taubira, cette « passionaria » de l’esclavage pratiqué par la France jusqu’au 19e siècle, et que l’on n’entend plus depuis quelques temps, à Louis-Georges Tin, du CRAN, au Parti des Indigènes de la République, qui envisagerait peut-être d’ouvrir une succursale en France et à Danièle Obono, qui, pour une fois, pourrait l’ouvrir sans se ridiculiser !

Non, il ne s’agit pas d’une « boutade » mais d’un très sérieux reportage exclusif diffusé par CNN, la chaîne américaine, le mardi 14 novembre.

Munis de caméra cachée, les reporters ont filmé en direct une vente aux enchères d’esclaves noirs sur le marché de Ghadamès, en Libye, juste à côté de la frontière algérienne, ainsi que dans d’autres localités moins renommées auprès des acheteurs potentiels.

Ces marchés d’esclaves ne se sont jamais arrêtés mais ils se développent fortement puisqu’il est de plus en plus difficile, et plus onéreux, de les « passer » vers l’Europe.

La marchandise présentée à la vente chaque semaine : des « migrants » sub-sahariens qui arrivent régulièrement vers la Libye, convoyés par des Nigériens et des Ghanéens, qui assurent le transport de ces futurs esclaves.

« Est-ce que quelqu’un a besoin d’un creuseur ? Lui il creuse. C’est un grand homme fort et sain, il creusera longtemps » clame à haute voix le marchand d’esclaves.

Les enchères commencent : 500, 550, 600, 650… en quelques minutes les transactions se concrétisent et une douzaine de « migrants » sont ainsi vendus à des Arabes présents.

Quand le jeune est fort et beau son prix est élevé.

Les jeunes femmes « migrantes » sont peu nombreuses, hélas ! Se plaignent les marchands d’esclaves, elles sont réduites en esclaves sexuelles, les autres, plus âgées, sont contraintes aux travaux domestiques.

Les « migrants », qui n’acceptent pas d’être ainsi « commercialisés » comme esclaves, sont séquestrés et torturés jusqu’à ce que leurs familles, s’ils en ont une, payent leur libération, ce qui est très rare car, quand elles existent et peuvent être contactées, elles doivent verser entre 500 et 1000 dollars, via un transfert par Western Union ou Money Gram. Ce qui leur est bien difficile de faire.

Enfin, les « non négociables » se voient abandonnés à la malnutrition, jusqu’à leur disparition, ou sont plus simplement « éliminés » !

L’OIM (Organisation Internationale de la Migration) affiliée à l’ONU, avait déjà signalé, en avril dernier, ces marchés d’esclaves au Niger et en Libye, où les enchères démarraient à 200 dollars et atteignaient quelquefois les 1000. Elle estimait que cet « esclavage moderne » était comparable à celui qui se pratiquait dans le temps et que la Libye était en passe de devenir une nouvelle « Ile de Gorée ».

Sans oublier les rapports constants des ONG, Human Rights Watch ou Anti Slavery International, qui prêchent dans le vide depuis de très nombreuses années !

Il est vrai qu’il est bien plus facile d’accuser la France, et d’autres pays, d’avoir pratiqué durant quelques décennies un esclavage, en association avec les « chefs » africains et les Arabes, qui a tout de même permis à des dizaines de millions de leurs descendants de pouvoir se plaindre, que de s’intéresser à ces dizaines de milliers d’esclaves actuels dont on n’entendra jamais plus parler !