LA REALITE

 Il y a quelque temps, j’avais écrit une « hérissonnade » que j’avais intitulée : « LE REVE » et je disais ce qui suit : (je me cite)… Les Rapatriés d’AFN que nous sommes, quelle que soit notre ethnie ou notre confession, réalisons l’obligation qui nous incombe de nous unir et il me semble imparable de nous rassembler à l’unanimité autour d’un projet de réhabilitation de la vraie histoire de l’Algérie d’avant 1962.

 En outre dans ce projet, nous réclamions réparation et justice de ce que le vent de l’histoire nous avait volée et qui doit de plein droit nous être rendu par une incontournable et juste indemnisation, sans oublier l’acte de repentance pour la diaspora que nous subissons encore par notre essaimage aux quatre vents.

 Je reviens aujourd’hui 14 Octobre 2013, sur ce document pour y rajouter des éléments d’importance à mes yeux et d’une logique implacable.

  Nous sommes et restons des créanciers d’honneur de cette France qui fut notre et nous trahit un certain 18 Mars 1962, face à une cohorte de va-nu-pieds qui a eut le mérite de mettre cette France-là, à genoux.

 Aussi, après mures réflexions il me vient à l’esprit que nous, PIEDS-NOIRS, devons et (.non pas devrions) montrer que nous avons tout perdu peut-être sauf notre détermination.

 Aussi, voilà ce que nous devons tous faire à l’unanimité et ferons dès la prochaine feuille d’impôt que nous recevrons et cela quelle qu’en soit la nature et sa date d’échéance, « Prier poliment l’entité émettrice d’envoyer sa réclamation à l’ANIFOM ou l’organisme qui aura été choisi pour lui succéder, afin de prendre rang de créancière sur nos futures indemnisations.

 Il me parait tout à fait naturel que les impôts directs ou indirects dont nous sommes créanciers d’honneur, patientent autant que nous patientons pour récupérer notre dû.

 Plus personne ne doit tirer trait sur le passé. La mémoire des Pieds-noirs brillera toujours comme l’étoile du berger