Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

Qui est le Premier ministre qui a voulu faire de Jamel Debbouze un secrétaire d’Etat ?

, popularité : 3%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Je ne serais jamais revenu sur « L’affaire Jamel Debbouze » s’il n’avait pas déclaré cette semaine, sur RMC, lors de l’émission sportive « Team Duga » : « J’ai été approché pour être nommé secrétaire d’état d’un gouvernement ». Debbouze a juré qu’il ne s’agissait pas d’une plaisanterie. Je veux bien le croire : il y a, peut-être, un Premier ministre assez débile pour avoir proposé, lors de la proposition de son gouvernement au chef de l’état, ce portefeuille à Debbouze.

Lequel ? Je pose la question de savoir qui est ce Premier ministre et quel portefeuille pour Debbouze ?

Je vais essayer d’être le plus objectif possible car, tout de même, Jamel Debbouze est soupçonné, par les parents de la victime, d’homicide volontaire ou involontaire, d’un meurtre.

C’est grave non !

Le 17 janvier 1990, Jamel Debbouze a 15 ans. Il se trouve que le quai de la gare de Trappes en compagnie d’un autre jeune de 16 ans, Jean-Paul. Le train Nantes/Paris surgit, Jean-Paul est tué et Jamel a son bras totalement atrophié.

Les parents de Jean-Paul accusent depuis 27 ans Jamel Debbouze d’avoir poussé leur fils, sur la voie après lui avoir dérobé son blouson.

Ils affirment que Jamel Debbouze, qui demeurait à l’époque à Trappes, 19 rue du moulin de la Galette, était, à l’époque, un « voyou », casseur, dépouilleur et voleur de voitures. Il serait venu chercher Jean-Paul, à 17 h. en compagnie de deux autres voyous et ont par la suite voulu lui voler son blouson, blouson que l’on n’a jamais retrouvé depuis !

Après « l’accident » plusieurs témoins affirment sans hésitation que c’était bien Jamel qui l’avait poussé. Tous se sont par la suite rétractés au commissariat de St-Cyr l’École. Tous sauf une jeune fille, Edwige Anzouana qui raconte qu’elle a vu Jamel pousser Jean-Paul sur les voies, mais elle refuse de témoigner par peur des représailles, et on peut la comprendre !

La justice a rendu un « non-lieu » dans cette affaire et, comme à l’époque, Debbouze n’était ni riche, ni connu, il n’a certainement pas bénéficié d’aucun privilège ni de la police, ni des magistrats, aucun traitement de faveur.

Il a cependant des zones d’ombre dans cette affaire :

*Jamel Debbouze n’a jamais engagé de poursuites en diffamation contre les parents de Jean-Paul qui, tout de même, l’accusent de meurtre.

*Debbouze n’a jamais présenté d’excuses aux parents de Jean-Paul.

*Les parents de Jean-Paul résident depuis sur l’île de la Réunion or Debbouze qui devait y présenter son spectacle l’a annulé pour « cause de maladie »…ou par peur ?

*Enfin, si toutes ces accusations sont fausses, Debbouze devrait se battre « bec et ongles » pour se défendre. Le fait-il ?

Bien au contraire, quand on lui pose la question, par exemple un lecteur du « Parisien », sur l’accident survenu en 1990 à Trappes, quand il s’est fait « happer » par un train et qu’il a perdu l’usage de son bras droit, Debbouze ne répond pas directement, il botte en touche : « J’ai eu la chance extraordinaire de ne pas m’en rendre compte. Quand le médecin est venu et m’a appris que je ne pourrais plus jamais bouger le bras je lui ai demandé de me prêter un stylo et me suis mis immédiatement à écrire de la main gauche, sans réfléchir et j’ai pris ma douleur à crédit, etc. »

Quand Bernard Violet, qui a écrit et publié : « Jamel Debbouze : l’As de cœur », lui pose la même question, Debbouze répond également à côté : « Pour moi c’est une affaire on ne peut plus clair. Il y a eu un non-lieu ». La justice a parlé ». Mais, lui, il la « boucle » toujours !

Il ne s’agit pas là de réponses qui peuvent satisfaire.

Il ne se prononce jamais sur le sort de « son ami » qui, lui, a perdu la vie à 16 ans !

Jamel Debbouze, depuis cette fâcheuse date, « S’est senti en pleine forme et il était heureux de vivre. Il n’était plus handicapé ! ». C’est ce qu’il affirme, mais Jean-Paul « son ami » que dit-il ?

Certains déclarent, sans bien sûr n’avoir rien vu, que Jamel Debbouze aurait perdu son bras droit justement en tentant de sauver Jean-Paul.

Si cela était la version exacte, Debbouze devrait le crier sur tous les toits, sur tous les médias, et Dieu sait s’ils lui sont ouverts. Ne serait-ce pas là un geste héroïque ? Pourquoi ne dit-il mot ?

C’est à Jamel Debbouze de répondre, de se défendre, d’attaquer, mais il se tait.

Il est vrai que, sur un sujet bien moins tragique, celui de son portefeuille de « Secrétaire d’État » qui lui aurait été proposé, il ne dit mot également !

En réalité cela nous intéresse bien peu, à titre anecdotique seulement et pour en rire !

Manuel Gomez

Voir en ligne : http://ripostelaique.com/qui-est-le...