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Que fait la France d’un djihadiste qui rentre au pays ? Elle lui donne une allocation « adulte handicapé »

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

453288-003Mohamed el-Ayouni est français. Il est parti faire le djihad en juillet 2004 à la frontière irako-syrienne avec deux autres Français. Il avait 25 ans. Quand il en a eu assez, il est rentré en France, a demandé une pension, et l’a obtenue.

Un de ses camarades de djihad, Cherif Kouachi, n’a pas eu la chance de partir faire le djihad. Surveillé par la DST, il se fera interpeller à Paris, en janvier 2005, alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion pour Damas.

Ce sont les victimes de Charlie Hebdo qui surtout n’ont pas eu de chance.

Si la DST n’avait pas arrêté et livré Kouachi à la justice qui lui a rendu sa liberté, il serait probablement mort en Irak et les journalistes de Charlie Hebdo seraient toujours en vie.

Il reçoit une allocation « adulte handicapé » de 800,45 € jusqu’à la fin de sa vie

Quand Mohamed el-Ayouni est expulsé vers la France, il a perdu un bras et un œil dans un bombardement. Il fait une demande d’allocation « adulte handicapé » aux services sociaux, révèle Le Point dans son édition papier du 15 janvier 2015, qui lui est accordée, et reçoit 800,45 €, jusqu’à la fin de sa vie.

Et s’il est bien conseillé, il touchera également certes sous certaines conditions et temporairement « l’allocation temporaire d’attente », qui s’échelonne jusqu’à 1540€ par mois. Faites l’addition, ça fait 2340€ par mois. Il vaut mieux quelques fois êtes délinquant et terroriste que … bon citoyen.

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« J’ai été blessé le jour où les Américains ont fait une offensive terrestre dans le secteur où je me trouvais. J’ai vu un avion sans pilote qui est passé au-dessus de nous. J’étais caché derrière un mur (…) Nous nous apprêtions à défendre notre secteur lorsqu’un char a tiré sur la position où je me trouvais. C’est à ce moment-là que j’ai été blessé. »

« J’ai constaté que j’étais plein de sang et que mon bras était arraché. Je ne voyais plus d’un oeil. Je me suis relevé, j’ai reculé et deux autres moudjahidin m’ont amené en voiture dans un endroit qui ressemblait à un petit cabinet médical. J’ai alors subi une opération chirurgicale. »

Une fois guéri, il rejoint le groupe terroriste « Jaysh e Mohamed » (l’Armée de Mohamed) affilié à Al-Qaïda basé à Hit, au nord-ouest de Ramadi et de Falloudja, et qui a revendiqué l’attentat contre le siège de l’ONU à Bagdad qui a fait 23 morts en août 2003.

Au bout de plusieurs semaines, Mohamed el-Ayouni commence à se sentir inutile : « Je voulais quitter l’Irak parce que je ne pouvais plus rien faire du fait de mon handicap. »

Il finit par franchir la frontière à pied avec d’autres terroristes, est pris en charge par deux médecins syriens, puis, il est interpellé par la police syrienne, et expulsé vers la France.

De retour en France en 2006, Mohamed el-Ayouni confesse au journaliste du Parisien qui signe C.D. « Je serais prêt à faire le jihad partout dans le monde. »

En attendant, il est surtout prêt à recevoir les aides de la France, pleine de mansuétude pour ses enfants djihadistes.

Le 19 mars 2008, Mohamed se retrouve devant la 14e chambre du tribunal correctionnel de Paris avec deux autres terroristes, lors du procès de la « filière irakienne du 19e arrondissement de Paris », à laquelle appartenaient également les frères Kouachi.

Il comparait libre sous contrôle judiciaire, précise Le Monde. Et Christiane Taubira n’existait pas encore…

Il était jugé pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes ».

Il n’est donc pas outrancier de le décrire comme un terroriste, à qui la France accorde des droits lorsqu’ils sont fatigués ou lassés de s’être livré au djihad.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Voir en ligne : http://www.dreuz.info/2015/02/que-f...