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Pourquoi la gauche parisienne perd ses nerfs

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Décidément, il y a des vérités que l’on ne semble pas prêt à entendre sous les lambris dorés de l’hôtel de ville de Paris. NKM, contrairement à Anne Hidalgo, souhaite s’inscrire dans une politique de vérité pour les Parisiens. Il y a quelques jours, elle a d’ailleurs eu le courage de rappeler que l’impôt des ménages parisiens avait augmenté de 40% et que la réforme des rythmes scolaires avait été mise en œuvre dans l’improvisation la plus totale dans la capitale.
 
Quand tant de Français et de Parisiens attendent de leurs élus de rehausser le niveau du débat politique, les socialistes ne trouvent plus d’autres arguments que l’invective et l’agressivité. La gestion financière de la ville, dont la dette a été multipliée par quatre sous le tandem Delanoë-Hidalgo, est à leur image.
 

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Avec une telle violence verbale, on en viendrait presque à rire quand les mêmes réclament un débat "serein" ! Car assurer la sérénité du débat, ce n’est pas user de l’invective pour décrédibiliser un opposant politique.
 
Espérer l’emporter en faisant croire que d’un côté il y aurait le bien, et de l’autre le mal, voilà un beau témoignage de l’arrogance de l’équipe en place. N’a-t-elle pas des choses plus concrètes à présenter aux Parisiens ? Que penser en effet des propositions de la candidate socialiste de créer une fête du périphérique, des taxis sur la Seine, le "Grand Paris des enfants" ou encore un hôpital pour animaux ?C’est se focaliser sur le futile pour en oublier l’essentiel.
 
Une chose est certaine : nous, dans cette campagne, nous avons choisi de parler de ce qui préoccupe vraiment les habitants de cette ville. De la fiscalité qui explose : nous nous sommes à ce titre engagés dans un plan d’économies d’un milliard d’euros. De la sécurité qui se dégrade : la ville de Paris n’a à ce jour versé que 2% du financement du plan de vidéo protection. D’une politique d’urbanisme qui chasse les classes moyennes : ce sont 16.000 habitats intermédiaires détruits et plus de 50% de logements sociaux dans des projets immobiliers comme les Batignolles sous le mandat de Bertrand Delanoë. De la saleté qui dégrade Paris malgré l’envolée de la taxe de balayage : +600% pour certains contribuables. De la culture et des musées parisiens, qui de l’aveu même de la Chambre régionale des comptes, souffrent d’un manque d’attractivité et ne s’adressent pas aux jeunes ou aux habitants pauvres. De l’éducation enfin, sacrifiée par l’empressement de l’équipe sortante à appliquer prématurément, en bonne élève de François Hollande, la réforme bâclée des rythmes scolaires.
 
Les attaques personnelles des socialistes montrent bien leur fébrilité alors que NKM souhaite elle créer une dynamique positive autour de son projet pour Paris. La transparence et la confrontation des idées ne nous font pas peur : nous la souhaitons ! Sur tous ces sujets, l’équipe socialiste peut continuer à fuir son bilan, à éviter le débat et à manier l’insulte à tout va : le jour de l’élection, ce sont les Parisiens qui trancheront.

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