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PS : même leurs mensonges disent la vérité

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Le premier prix de démagogie politique est décerné à Najat Vallaud-Belkacem qui déclare après le rejet populaire massif exprimé dans les urnes des 22 et 29 mars 2015 : « La vérité, c’est que nous avons résisté avec les départements que nous avons su garder ». Lapalissade aussi longue que ses jambons sont courts. Un peu court tout de même !

D’autres comme Stéphane Le Foll avouent l’incompétence du gouvernement : « les résultats sont au-delà de ce que nous pouvions anticiper ». Aveu d’impuissance qui ne fait que confirmer ce que les Français constatent depuis 2012 : le gouvernement est incapable d’anticiper, c’est à dire tout simplement de faire son métier, car gérer c’est prévoir, d’autant plus quand il s’agit de gouverner la France. En 2012 déjà, les priorités étaient l’économie et l’emploi, certainement pas les désordres sociétaux et la culture sodomite.

Jean-Christophe Cambadélis n’est pas mauvais non plus dans le style « je mens encore et toujours », car il affirme : « C’est un recul d’implantation sans être une débâcle ». Même Napoléon après avoir abandonné Moscou et noyé son armée dans la Bérézina n’avait pas osé un tel euphémisme. Il a quelque chose de Napoléonien ce Camba des lys.

Le tout petit ministre de l’intérieur n’est pas en reste, lui qui tente de cacher le score minable du PS dans celui des gauches réunies. En effet, il affiche : bloc de droite : 45,03 %, bloc de gauche : 32,12 %, Front National : 22,23 %, alors que le PS serait autour de 20 %, voire moins, amalgamé avec un Front de Gauche qui renie le PS corps et âme par la voie tonitruante de Jean-Luc Mélenchon : pas d’amalgame !

François de Rugy (EELV), estime qu’il « faut voir quelle est la feuille de route pour les deux dernières années du quinquennat de François Hollande ». Et là, divine surprise, nous découvrons que Flamby n’avait pas de feuille de route pour ses trois premières années de présidence. Tout s’explique. Valls non plus, ne devait pas voir au delà de son nez sanguin pour perdre aussi facilement son fief de l’Essone, pourtant à gauche depuis 1998.

Mais au PS, il y a aussi ceux qui disent la vérité :

Thierry Mandon, secrétaire d’État à la Réforme de l’Etat, se justifie sur BFMTV. « On n’est pas idiot, on sait qu’on a pris une fessée ». Bravo Mandon ! Mais qui espère t-il convaincre quand il affirme « qu’il y a quelques corrections à faire » ? Les Français rejettent ce gouvernement en bloc, et il n’y a qu’une seule correction possible, le changement de gouvernement.

Bruno Leroux est sur la même ligne : « Nous avons perdu par bêtise politique ». Bravo Leroux ! puis il essaye aussitôt de se rattraper par un mensonge : « …par division factice ».

Mais la division n’est pas « factice », car Benoît Hamon déclare au même moment sur i-télé à propos de Manuel Valls : « Je pense qu’il se trompe », (…) c’est ce qui explique que je ne sois plus au gouvernement, Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti non plus. ». La division du PS est bien consommée entre les gôchistes de droite qui gouvernent, et les gôchistes de gôche qui lanternent.

Les littéraires du PS pardonneront-ils à Benoît Hamon sa verdeur après qu’il eut déclaré sur BFM-TV : « (…) la droite l’a emporté, ça ne souffre d’aucune discussion, (…) Il faut savoir reconnaître et admettre une défaite ».

Julien Dray va un peu plus loin : « Le PS se meurt donc, il est à refonder totalement ». Il est vrai que Julien Dray fait partie de ces oubliés de la Hollandie qui se vengent. Décidément, les divisions de creusent encore au PS.

Martine Aubry attrape la balle au bond : « c’est un vote de protestation par rapport à la politique nationale ». Sans aucun doute elle veut la tête de Valls.

Benoît Hamon résume assez bien la situation sur RTL : « (…)il y a un malentendu entre le peuple et la gauche de gouvernement ». Il dénonce le « baratin pour expliquer que ça va venir » et les « soyez encore un peu patients ». Le saint homme estime que « la gauche doit collectivement comprendre que les Français qui se sont abstenus nous disent « On en a marre » », et conclut par une bénédiction finale : « Le Parti socialiste est assez déconnecté de sa propre base ». La messe est dite.

Voir en ligne : http://24heuresactu.com/2015/03/31/...