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Noblesse oblige

, par  noreply@blogger.com (atoilhonneur corto) , popularité : 3%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
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Je fais mien le texte ci-dessous, texte trouvé par hasard sur le site Flamberge et Belladone :

" Une devise s’est rappelée à mon souvenir il y a quelques mois, et j’ai décidé de la faire mienne : « Noblesse oblige. » 

Je ne l’entends pas comme l’affirmation d’une caste (qui n’est pas la mienne) ni même comme la revendication de qualités morales (ça n’est pas à moi d’en juger) mais comme l’exigence d’être, à chaque instant, digne de ses talents, de son héritage et de son patrimoine. 

Cela va du niveau génétique au niveau civilisationnel, en passant par l’éducation reçue. Les dons reçus de la Nature (et surtout de nos parents) nous obligent à prendre soin de nos corps et de nos esprits, à entretenir leurs capacités, à les mettre au service de nos communautés. Notre éducation ne nous donne en aucun cas le droit de mépriser ceux qui en ont reçu une moindre, mais nous oblige à la patience et à la pédagogie. La culture dans laquelle nous sommes nés et dont nous avons goûté les fruits nous oblige à en être digne, à la bien représenter auprès des étrangers, et d’abord en nous instruisant toujours plus, en cherchant à la connaître toujours davantage. 

Cette exigence est applicable à chaque héritage, à chaque culture, et en premier lieu aux personnes qui prétendent les défendre. Le premier devoir de celui qui a conscience de ses ancêtres est d’en être digne avant de dénoncer, de revendiquer, de réclamer quoi que ce soit en leur nom. Nos (j’emploie cette forme pour que chacun puisse s’approprier l’interrogation, et parce que je ne condamne rien qui ne me concerne en premier lieu) ancêtres pleuraient-ils pour se faire entendre ? Se livraient-ils aux olympiades de l’oppression ? La culture dont nous nous réclamons tolérerait-elle la vie que nous menons et ce dont nous dépendons (des drogues aux aides sociales en passant par internet, le porno, la sur-consommation) ? 

L’époque elle-même ne peut tout excuser : fils de nos ancêtres, nous sommes aussi fils de notre temps, tordus, avilis par lui, et, sous d’autres aspect, portés, propulsé par lui. Mais notre temps est aussi fils de nos actions, il fait ce que nous sommes autant que nous faisons ce qu’il est. 

A chaque moment, nous sommes les ambassadeurs de notre culture, de notre pays, de notre région, de notre ville, de notre famille. Les discours de déresponsabilisation (rien n’est de ma faute, tout vient de la société, de mes parents, pauvre victime que je suis) nous enferme dans une minorité de larves : non, nous ne sommes pas que nous-même, nous sommes tous les groupes dont nous faisons partie, tout le temps. Quand nous allons au MacDo, quand nous jetons des détritus ailleurs que dans une poubelle, quand nous nous comportons comme des sous-hommes (ou des sous-femmes) avec nos partenaires sexuels, quand nous mendions, quand nous nous abrutissons, quand nous mentons, (1) nous le faisons au nom de notre famille, de notre civilisation, de notre race. 

Avant de s’en réclamer à cor et à cri, regardons-nous dans un miroir : sommes-nous dignes des étendards que nous cherchons à brandir ? (je pense aux suprémacistes raciaux obèses, aux petits bourgeois replets qui se montent la tête sur leur glorieux haplogroupe, aux goujats infidèles et/ou violents qui s’étonnent de voir leur ex passer « dans le camp d’en face »). 

Que cela ne nous empêche pas de nous amuser, de verser dans divers mauvais-goûts assumés, pourvu que même dans le plus extrême mauvais goût, dans le divertissement ou la provocation, nous ayons l’exigence du sens. La fantaisie n’est pas l’oubli de soi, mais s’oublier revient très souvent à se pisser dessus.


(1) : Ce à quoi l’on me répondra : nos ancêtres, même les plus glorieux, même les bâtisseurs de civilisations, n’étaient pas des saints. Ils ont menti, allègrement trompé épouses et maris, triché, spolié… Peut-être mais ils gagnaient des batailles, risquaient leur vie, accomplissaient de hauts faits, défendaient les arts… On a beau jeu de dire « oui mais le chevalier bidultruc courrait ribaude entre deux croisades » les fesses posées devant son ordi, quand le plus grand risque que l’on prend est de troller sur les réseaux sociaux et peut-être, un jour de grand engagement, coller quelques affiches."



lespritfrancais: “ Sabres et casoars ”
D’accord pas d’accord : atoilhonneur chez yahoo.fr

Voir en ligne : http://corto74.blogspot.com/2017/07...