Ça va de mal en pis pour la gauche morose :
Depuis que Mitterrand a déposé sa rose
Sur la tombe de l’incontournable Jaurès,
Les ennuis pour elle ne font plus que florès.

La gauche irréprochable et donnant des leçons
Se retrouvera bientôt sur le paillasson,
Elle a pu parader au son de son clairon,
Le souffle a bien manqué à quelques fanfarons.

Elle a eu Cahuzac, elle a l’éclaboussure
D’Aquilino et de son cireur de chaussures,
Et sans parler bien sûr des conflits d’intérêt
Qui font que le juif errant est mis aux arrêts.

Je n’ose pas encore ajouter au tableau
Les mesures prises derrière son hublot
Par le premier ministre en sa fuite en avant,
La gauche dispersée alors à tous les vents.

Car la majorité est sur une bascule,
Les Verts étant prêts a un honnête recul…
De cette comédie je tire le rideau,
Les complices d’hier renvoyés dos à dos. (18/04/14)