On parle de Macron comme d’un dieu sauveur :
Il a franchi le seuil du temple avec ferveur,
Agité sans cesse de quelque turbulence,
Porté par le remugle de la pestilence.
Il est Hollande bis en plus de véhémence,
Son pari bien gagné par quelques transhumances,
Ayant capté les voix de tous les indécis
Avec en prime celles de nos circoncis.
Il va, brassant l’air comme d’un moulin à vent,
Allant ici et là, mais toujours bien devant,
En tintinnabulant la cloche des promesses :
Paris lui devait bien sa première grand-messe.
On le croyait ici, mais il est déjà là,
Gagnant sur tous les fronts le prix de Ségala…
Il porte avec lui le destin de notre France,
Le vertige venu de toutes ses outrances.
Et son regard se veut toujours comme hypnotique :
Un très léger strabisme aide sa gymnastique…
On l’aura donc ces cinq années consécutives
Pour suivre à la lettre toutes ses directives. (22/05/17)