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Les clés du succès de Trump dans l’État de New York

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Donald Trump a remporté, mardi 19 avril, la primaire républicaine de l’Etat de New York, avec 60,5 % des suffrages, contre 25,1 % au gouverneur de l’Ohio John Kasich et 14,5 % au sénateur ultraconservateur du Texas Ted Cruz.

Campagne dans les zones défavorisées

Pour l’emporter, M. Trump a misé sur sa célébrité personnelle : tout le monde connaît ses tours luxueuses à Manhattan, ses casinos, ses golfs. Et il a animé pendant dix ans The Apprentice, une émission de téléréalité. Enfin, le candidat n’a pas manqué de rappeler son amour pour les « valeurs de New York », associées pour lui aux attentats du 11 septembre 2001, dont il a récemment visité le mémorial. M. Cruz avait usé de ces termes pour suggérer que le magnat de l’immobilier était en fait un homme de gauche, et l’attaque lui est revenue comme un boomerang.

Le candidat a pu faire l’impasse sur la Grosse Pomme. Il s’est concentré sur les régions rurales et sur des zones comme Long Island, des villes comme Albany, Buffalo, Plattsburgh et Syracuse, qui ont souffert de la crise économique, où son message populiste promettant de rendre à l’Amérique sa grandeur trouve un réel écho.

Profil de l’électorat

Dans le paysage des primaires, les électeurs républicains de l’État de New York dénotent : ils sont beaucoup plus ouverts, montre le sondage de sortie des urnes de CNN. Ils se définissent à 47 % comme « assez conservateurs » et seulement à 24 % « très conservateurs ».

Les chrétiens évangéliques, un des blocs d’électeurs-clés de M. Cruz, ne représentent que 27 % de cet électorat. Les seuls États où ces électeurs sont les moins représentés sont le Massachusetts et le New Hampshire.

Ces électeurs espèrent un renouveau : à 64 %, ils souhaitent que le prochain président ne soit pas issu de l’establishment.

Le discours change

Cette victoire a lieu à un moment-clé pour M. Trump. Pour contrer M. Cruz, qui connaît mieux ces règles byzantines, le magnat de l’immobilier a réorganisé son équipe de campagne, avec l’arrivée de Paul Manafort, expert en la matière. La nouvelle équipe contrôle visiblement mieux son message. M. Trump parle désormais avec des notes, il a calmé l’ardeur de ses tweets et il n’appelle plus M. Cruz « lyin’ Ted » (« Ted le menteur »), mais « le sénateur Ted Cruz ».

Dans son discours de victoire, M. Trump a appelé les dirigeants du Parti républicain à ne pas lui barrer la route par des jeux d’appareil en incitant ses deux adversaires à ne pas s’effacer alors que, selon lui, il est désormais quasi impossible mathématiquement que M. Cruz le rattrape.

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Trump est utile, il énerve les bien-pensants des médias français en général, et de France Inter en particulier.

Daniel Morin, l’humoriste qui fait rire Patrick Liste Noire Cohen, commente ce 20 avril 2016 la victoire de Trump sur Radio Facho (c’est le nom de sa chronique parodique), et il interroge le Maréchal Ganache, qui tente d’imiter péniblement Jean-Marie Le Pen.


Voir en ligne : http://www.egaliteetreconciliation....