BREIZATAO – PENNADSTUR (20/09/2014) Divine surprise que la destruction à Morlaix par les agriculteurs bretons d’un centre français du racket fiscal ! Si certains avaient annoncé avec emphase un “Printemps des Bonnets Rouges”, c’était en oublier un peu vite que les mois de conflits politiques et sociaux se déroulent en automne et hiver. La destruction de ce symbole de la présence illégitime de l’Etat Français sur le territoire breton constitue un encouragement au soulèvement général.

Il n’est que temps pour nous Bretons de conquérir nos droits. Après six mois de mensonges, d’insultes et de manoeuvres de la part d’un Parti Socialiste Français en pleine déconfiture, le temps de la rupture est venu. Qu’on se rappelle de Jean-Marc Ayrault, barricadé dans l’enceinte de la préfecture de Rennes, promettant monts et merveilles à des Bretons qu’on avait jugé utile de ne pas convier. La clique gouvernementale française “jouant à la démocratie” en discutant de mesures avec un préfet qui n’est que l’exécutant de l’exécutif !

Qu’avait-on annoncé à la plèbe bretonne ? Un fameux et fumeux “Pacte pour l’Avenir de la Bretagne” qui s’est révélé à l’usage, comme nous l’avions annoncé, n’être qu’une énorme bulle médiatique. Elle a certes permis de calmer les choses quelques mois. Mais fondamentalement, la situation s’est aggravée.

Pire, la réforme territoriale – sur laquelle nombre de Bretons comptaient pour voir enfin entamer la dévolution de pouvoirs à une région Bretagne réunifiée – s’est avérée n’être qu’une nouvelle campagne de démantèlement de notre pays. Auxiette, Poignant, Ayrault, Cuillandre, Appéré et tous les hiérarques socialistes ont tenté de détruire la région administrative, pourtant déjà si insignifianteen comparaison des standards européens.

Que dire de la répression contre les Bonnets Rouges dont trois ont été condamnés à de la prison ferme il y a quelques jours ? Ou encore du rôle de laquais du pouvoir que joue la presse dite “régionale”, à commencer par Le Télégramme de la clique Coudurier ?

“Re zo re”, “trop c’est trop”, jamais ce slogan n’a été d’une telle actualité. Qui se souvient que le député de Quimper Jean-Jacques Urvoas promettait au printemps dernier la ratification de la Charte des Langues Régionales ? L’affaire est enterrée. Une injure de plus. Parmi d’autres. Elle donne le ton général. Elle démontre que ces élus républicains ne sont chez nous que des prostituées.

Le mouvement d’action direct doit s’amplifier, se généraliser : puisque l’Etat Français fait le choix de l’escalade, notamment en refusant de réunifier notre pays et se soumettre aux exigences de notre nation, l’heure est au combat.

Chouans, avec l’automne, voici revenu le temps de la lutte !

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