Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

La guerre est loin d’être finie !

, popularité : 6%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Trump, Macron et les autres nous trompent.

La guerre est bien loin d’être finie, malgré la reconquête de prés de 100% des territoires occupés par l’Etat islamique.

Demandez à Recep Tayyip Erdogan, le dictateur turc, si la guerre est finie en Syrie ou si, pour lui, elle vient de commencer ? Ne tente-t-il pas de réaliser le premier génocide du XXIème siècle contre les kurdes, comme la Turquie avait réalisée le premier génocide du XXème siècle contre les Arméniens ?

Ces Peshmergas kurdes qui nous ont aidés à lutter éfficacement contre Daech, à reconquérir des territoires perdus et qu’on souhaite exterminer actuellement, devant les yeux fermés et la lâcheté de toutes les nations qui étaient leurs alliées contre l’Etat Islamique.

Les raison invoquées par Erdogan : Ce sont des terroristes et ils veulent un territoire à eux, un pays à eux, un Kurdistan qu’ils réclament depuis des décennies, qui leur avait été accordé officieusement mais jamais officiellement.

Le problème est que ce territoire, qu’ils occupent actuellement, est très riche en pétrole et en eau, dès lors ils ne l’auront jamais !

La guerre est loin d’être finie, même contre l’Etat Islamique.

Abou Bakr Al-Baghdadi, le calife de l’organisation terroriste islamiste, n’est pas mort, il aurait quitté l’Irak et se cacherait actuellement quelque part près de la frontière entre l’Algérie et le Niger (Selon le quotidien britannique « The Sun »).

Cela est confirmé par une déclaration de l’ancien chef des terroristes égyptiens de la Gamaa Islaviya, qui le supposait au nord du Tchad et le situe à présent dans un territoire sub-saharien.

Al-Baghdadi, le terroriste le plus recherché au monde, n’a plus fait d’apparition publique depuis 2014, lorsqu’il s’était autoproclamé « Commandeur des croyants » et « Calife de l’Etat Islamique ».

Il aurait suivi de nombreux responsables de Daech qui ont fui l’Irak et la Syrie, vers la Libye, le nord du Mali et le nors du Niger, où se situe le plus important trafic d’armes de guerre de la région et rassemble désormais la plus importante concentration des « fuyards » djihadistes.

Depuis fin 2016, Al-Baghdadi planifiait de transférer son califat vers un pays d’Afrique du Nord (Selon le quotidien saoudien « Asharq Al-Awsat »).

Il avait décidé de transporter ses champs de bataille et ses attentats vers l’Algérie, la Tunisie et l’Egypte, puisqu’ils existaient déjà en Libye, et, bien sûr, contre l’Occident.

« Nous ferons flotter notre drapeau dans l’un de ces trois pays », proclamait le chef de Daech, dans une lettre adressée à l’un de ses responsables en Libye.

Il exigeait une réunion des membres de l’organisation Etat islamique dans le sud libyen afin de lancer une attaque contre les pays avoisinnants, puisque la guerre était perdue en Syrie et en irak et que ses « mercenaires » ne pouvaient plus résister aux armées régulières, aux milices chiites, aux Peshmergas kurdes et aux attaques russes.

L’Algérie a déjà, à maintes reprises, exprimée officiellement ses inquiétudes, devant le retour vers le Maghreb de nombreux combattants de l’Etat Islamique.

Le ministre Algérien des Affaires Etrangères, Abdelkader Messahel, a souligné qu’une vigilance s’imposait face à ce défi sécuritaire du retour des combattants djihadistes étrangers ainsi que devant l’accélération de la migration clandestine.

Et cela en parallèle avec l’accord secret décrété entre la coalition internationale et l’organisation terroriste qui a permis à des centaines de soldats de Daech de « fuir » Raqqa : 250 combattants et leurs familles ont pu ainsi quitter par camions leur fief syrien, le 12 octobre 2017, grâce à ce pacte signé avec les forces démocratiques syriennes (Selon une enquête de la BBC)

Abdelkader Messahel rappelait qu’environ 8000 combattants maghrébins, dont 6000 tunisiens et 1000 algériens, avaient rejoints les forces djihadistes de l’Etat Islamique.

Non, messieurs les chefs d’états occidentaux, non M. Trump, M. Macron, la guerre est loin d’être finie, vous n’allez pas tarder à vous en rendre compte.

Cela est moins grave pour les Etats-Unis (un océan les protège) mais nous, européens et français, allons en subir très rapidement les conséquences, autrement plus dramatiques que celles que nous subissons déjà !

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2018/...