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La France Désinformée…

, par  vanneste , popularité : 6%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

pravda-sansnomsLa France n’est plus une démocratie. Seuls les hypocrites ou les conformistes bornés peuvent prétendre l’inverse. On peut certes définir la démocratie de plusieurs manières. C’est bien sûr le régime où le peuple détient le pouvoir, fût-ce à travers l’élection de ses représentants. C’est ensuite un Etat de droit où des principes fondamentaux sont respectés qui protègent tous les citoyens également. Enfin, c’est comme le soulignait Raymond Aron, une société où règne le pluralisme des opinions. Or, une oligarchie fondée sur le pouvoir, l’argent et la communication est en train de voler l’élection présidentielle au Peuple français. Ce vol est rendu possible par de multiples atteintes à l’égalité des citoyens devant la Justice et à celle des personnalités politiques devant l’information audiovisuelle ou écrite. Il est facilité par l’absence de pluralisme tant une très large majorité des médias diffuse une pensée unique, participe à la promotion du produit Macron et pénalisent les candidats qui sont réellement en compétition avec lui, Marine Le Pen et François Fillon.

Ce dernier point est particulièrement grave dans notre pays. On pouvait imaginer qu’en dehors d’un service public neutre, les médias privés se partagent en fonction de leurs propriétaires et de leurs rédactions. Ce n’est nullement le cas. Contrairement au Royaume-Uni, où la presse penche plutôt à droite, la France offre une quasi-unanimité à gauche. Des journalistes issus d’écoles où la formation idéologique dominante est univoque impriment leurs préjugés et leurs préférences sur les « informations » qu’ils concoctent. Les propriétaires des médias appartiennent à des réseaux de pouvoir où les affaires et la communication impliquent le plus souvent une orientation politique voisine favorable au mondialisme des affaires, au relativisme des valeurs et à ce qu’ils perçoivent comme des progrès sociétaux, mais qui peuvent être plutôt considérés comme d’évidents signes de décadence. C’est ainsi que par une sorte d’aveuglement suicidaire d’un microcosme à l’abri des menaces du monde réel l’ennemi désigné n’est pas celui qui présente un danger mortel, mais celui qui sonne le tocsin. La famille éclate sous la pression du narcissisme rayonnant, mais c’est la droite conservatrice de sens commun qui se radicalise outrageusement. Le changement de population est en marche, mais ce sont ceux qui défendent l’identité nationale qui sont anathématisés comme extrémistes. La France connaît un déclin économique sans précédent étouffée qu’elle est sous le poids de la dépense publique, des déficits et de la dette, mais l’homme politique qui a le premier dénoncé ce péril se voit préférer un ectoplasme au verbe creux. Tout est mis en oeuvre pour détruire Fillon et pour « installer » Macron.

Il est facile de désigner les titres de presse ou les chaînes de radio et de télévision, les journalistes, les présentateurs et les animateurs qui constituent le « système ». Leur approche des questions, leurs sympathies et antipathies sont étonnamment semblables. Pierre Bergé, Xavier Niel, Matthieu Pigasse, c’est le Monde, mais le banquier de gauche Pigasse, c’est aussi les inrockuptibles ou le Huffington post, Patrick Drahi, c’est BFM, mais aussi Libération et L’Express, Arnaud Lagardère, c’est Hachette, Europe n°1, et le JDD, Bernard Arnault, ce sont Les Echos. On pourrait encore citer Martin Bouygues, Vincent Bolloré, François Pinault et Serge Dassault, et l’on verrait que l’essentiel de « l’information » tient en très peu de mains, qui ne sont pas exemptes d’intérêts, notamment à l’étranger ou de liens avec les pouvoirs locaux ou nationaux en France. Au sein des rédactions, journalistes et présentateurs, à quelques exceptions près affichent leurs convergences. La ligne intellectuelle et morale d’une grande majorité des communicants qui comptent dans notre pays est étrangement similaire. Les exceptions les plus marquantes ont, avec succès, changé d’activité comme Robert Ménard ou connaissent, comme Eric Zemmour des routes semées d’embûches, judiciaires notamment, sur lesquelles ils se maintiennent grâce à leur talent.

Même si les aides publiques à l’information privée sont considérables, le plus choquant est de voir le « Service Public » être partial lui aussi, et parfois davantage. Il est insupportable que des journalistes ou des animateurs grassement payés sur des chaînes nationales financées notamment par l’impôt se comportent comme des militants engagés auxquels elles appartiendraient de droit ! Récemment, David Pujadas, confrontant par surprise François Fillon à une « écrivaine » véhémente, ou tentant de coincer Philippot avec une photo de 2011 montrant un responsable du FN faire un salut réputé « nazi » a dépassé les bornes, mais c’est Laurent Ruquier dont l’attitude a constitué une honte et un scandale. Non content d’avoir appelé très clairement à attenter à la vie de Donald Trump, le rigolard vulgaire d’ »On n’est pas couché » s’est permis d’afficher son militantisme avec arrogance en étalant un parti-pris et une déficience évidemment indignes du « service public ». Répondant à Philippot qui avait exhibé des photos de personnalités tendant le bras comme Pujadas lui-même ou comme Madame Taubira, il avait osé faire de son préjugé un argument objectif. Lorsque vos amis font ce geste, on peut y voir un salut nazi : telle était la sentence du commissaire politique faisant du soupçon une preuve, sans la moindre vergogne. Serait-ce le retour de la Loi des suspects et « l’animatueur », selon un excellent titre, se rêverait-il en accusateur public ? Maître Goldnadel avait saisi le CSA à propos de l’incroyable dérapage de Ruquier à l’encontre du Président Trump. On ose espérer que celui-ci mettra un terme à une dérive qui rappelle les heures les plus noires de notre histoire que notre microcosme aime tant à citer…

Voir en ligne : http://www.christianvanneste.fr/201...