On peut s’interroger sur le pouvoir d’un Q :
C’est l’antre de Satan, un paradis perdu,
Peut-être bien qu’un jour il nous fera cocu,
Presque toujours offert, mais toujours attendu.
Je sais ce qu’il en est pour en avoir connu
Ici et là et au hasard de mes rencontres…
On l’évalue de loin quand il est mis à nu
Et comme un piège à con jamais tôt ne se montre.
Il peut se parer parfois de couleurs étranges,
Allant de la clarté jusqu’à celles bien sombres,
Palpitant, aspirant en pompe qui engrange
Tous les désirs cachés dans la vaine pénombre.
Dans la clarté du jour en s’en réjouissant,
Il s’offre, palpitant, en battements muets
Et lorsque l’on en est à se ronger les sangs,
Il nous faut enclencher alors le gros braquet.
De douces contractions l’invite est un appel
Auquel jamais on ne peut longtemps résister :
Parant au plus pressé, au rythme d’un gospel,
Je fonce et je me fonds dans son immensité. (9/07/17)