Jamais assurément n’est gagnée la partie
Tant que notre ennemi demeure encore en vie :
Renaissant de ses cendres, jamais repentie,
Notre cible est encore et toujours poursuivie.

Elle est comme un phénix, cet oiseau de malheur ,
Doué de ce pouvoir de renaître des flammes
Où il fut consumé en de vaines douleurs
Et toujours resurgi brandissant l’oriflamme.

On la connaît fuyant, se faisant invisible,
Mais toujours taraudant nos rêves et fantasmes,
Se faisant sans cesse de plus en plus nuisible,
Toujours insaisissable comme un ectoplasme.

Notre ennemi est là, toujours mieux travesti,
Il changera de nom, il changera d’aspect,
Enfonçant le clou de tout notre repenti,
Sans jamais nous laisser quelque semblant de paix.

Le phénix resurgit aux temps les plus propices
Pour bien nous rappeler ce qu’on doit de remords :
Il attend le moment jugé le plus propice
Pour nous cingler d’un coup et nous donner la mort. (18/07/17)