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LA SIXIEME HEURE ET L’ISLAM

, par  Cercle Algérianiste d’Aix en Provence , popularité : 7%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

La sixième heure et l’Islam. Conférence du Colonel Jean-Jacques Doucet.

« Hier, aujourd’hui, demain » est le titre donné par le Cercle Algérianiste d’Aix-en-Provence à son cycle de conférences pour l’année 2016-2017. L’exposé du Colonel Doucet : « La sixième heure et l’Islam » s’y inscrivait naturellement.

En introduction à notre soirée nous rappelions que les Français d’Algérie tentent depuis longtemps d’alerter l’opinion sur le développement du terrorisme dont ils reconnaissent les mécanismes dans les évènements actuels. Nous démontrions une fois encore que la vulnérabilité de la population française tient pour l’essentiel aux campagnes d’opinion visant à la culpabiliser à partir de ce que l’on appelle aujourd’hui « La guerre d’Algérie » ; l’influence de ces campagnes s’expliquant largement par l’ignorance des véritables origines et de la réalité de ce conflit.

Nous avons donc souligné le rapport qui s’impose entre les évènements passés et l’actualité, comme en témoigne la réaction de Zohra Drif aux propos de Guillaume Denoix de Saint Marc. En effet, celle-ci s’est indignée de ce que le Président de l’« Association française des familles victimes du terrorisme » fasse figurer la bombe explosant au Milk Bar à Alger dans la longue liste des attentats qui ont endeuillé la France, l’assimilant ainsi à un acte terroriste. Or comment les attentats de Paris ou de Nice en 2015 et 2016 pourraient-ils ne pas faire écho à ceux qui, en 1955, 56, 57…, prirent déjà pour cible des femmes et des enfants dans une cafétéria à Alger et dans des arrêts de bus, ou des jeunes gens sur la piste de danse d’un casino ?

Nous avons également rappelé qu’il y a dans les archives de quoi s’informer sur ce processus de développement du terrorisme, sur les moyens d’y faire face et sur les débats que ceux-ci génèrent dans l’opinion. Ainsi les statistiques militaires montrent comment la moyenne mensuelle des actions rebelles contre les personnes civiles en Algérie était passée de 189, en été 1955 (date du massacre d’El-Halia), à 800 en 1956, puis à 1492 en janvier 1957. Comment, dans la seule ville d’Alger, on avait compté une moyenne de 10 attentats mensuels durant le 1er trimestre 1956, pour atteindre 120 attentats en décembre 1956. C’est alors que le gouvernement affecta à Alger la 10e Division Parachutiste commandée par le Général Massu. L’armée vint à bout du terrorisme fin 1957 non sans que se développe une violente campagne de presse contre son action, entretenue par des journaux comme l’Express, Le Monde, Témoignage Chrétien…

La transition se fit naturellement entre notre introduction et la conférence du Colonel Doucet, qui résume sobrement son parcours professionnel en citant la Légion Etrangère, les Opérations spéciales et le Service Action. Il dédia son livre à des otages assassinés, dont l’un était de ses amis, puis commença son exposé en établissant, comme nous l’avions fait auparavant, un parallèle entre l’histoire de la France, celle de 1940 cette fois, et l’actualité. Il souligna le rôle joué dans « l’Etrange défaite » française par l’aveuglement volontaire des responsables politiques et de la population face aux manœuvres d’Hitler, qui n’avait pourtant rien laissé ignorer de son projet de domination. Il le rapprocha, exemples à l’appui, du déni que manifestent aujourd’hui un grand nombre « d’élites » face aux avancées du totalitarisme islamique.

Après avoir établi la différence fondamentale qu’il y a entre la haine des autres et la nécessité pour un peuple de défendre son existence, le conférencier en vint aux « versets colériques » du Coran qui sont à l’origine de l’incompatibilité entre ses commandements et la loi française.

Un rappel historique souligna « la fulgurance de la conquête musulmane » au VIIème siècle à travers le Proche et le Moyen Orient, le monde perse, la Palestine, l’arc sud méditerranéen, l’Espagne, le Languedoc...). En effet, entre 632 (mort de Mahomet) et 732 ( date de la bataille de Poitiers), un siècle seulement s’écoule. Puis la conférence s’orienta vers la géopolitique de notre époque : Sarajevo, Kosovo (sécession de la province serbe du Kosovo soutenue par l’Amérique et ses alliés) Iraq, où la création d’un vide institutionnel favorisa la recherche d’un califat, Turquie et l’ambiguïté de sa politique vis-à-vis de l’EI, Syrie, Egypte, Libye avec l’intervention de B.H.L. et l’éclatement des clans contrôlés auparavant par Kadafi.

La dernière partie de l’exposé du Colonel Doucet fut consacrée à la perte des références françaises bimillénaires et à l’affaiblissement de la résistance qui en découle pour notre pays.

La conclusion du conférencier découlait naturellement de cet exposé ; elle mettait l’accent sur la nécessité d’une analyse précise de la situation, sur le courage et la lucidité indispensables pour y faire face ; un effort sans lequel, dit-il, « nous serons morts culturellement en 2050 »

Evelyne Joyaux

Voir en ligne : http://congraix.over-blog.com/2016/...