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L’Union africaine salue l’action de la France au Mali

, popularité : 7%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

« Union sacrée contre les islamistes »

Au 20e sommet panafricain qui s’est ouvert hier à
Addis-Abeba, c’est « l’union sacrée contre les islamistes. »
Constatation du site d’information Guinée Conakry Infos. En effet,
précise-t-il, « mal en point sur le champ de bataille, les rebelles
islamistes le sont également sur la scène diplomatique. Le camp des partisans
de la voie du dialogue et des négociations s’est discrètement effacé devant
l’intervention unilatérale des troupes françaises. Certes, relève Guinée
Conakry Infos, le fait que des soldats français se baladent dans le désert
malien ne suscite pas le même enthousiasme à Bamako qu’à Johannesburg ou Alger.
Mais les différentes interventions constatées lors la cérémonie d’ouverture du
sommet des chefs d’Etat de l’UA auront permis de démontrer que
les islamistes n’ont plus aucune sympathie.
Dans le pire des cas, ceux qui sont contre l’interventionnisme français s’en
prennent à l’immobilisme, au peu de responsabilité et au déficit de solidarité
des leaders africains envers le Mali. D’autres encore préfèrent y voir l’aspect
positif qui consiste dans la lutte contre le terrorisme et la restauration de
l’intégrité territoriale du Mali. »

 L’Observateur Paalga, au Burkina,
insiste également sur cette unanimité : « l’enceinte de l’UA était
habituée aux cacophonies, et on était coutumier de voir les chefs d’Etat
s’étriper. Pour une fois, on a assisté à une symphonie au chevet du grand
malade, le Mali. (…) En fait, la réalité ou plutôt la realpolitik, pour
être plus précis, a visité ces chefs d’Etat, car les éléments de la
Mission internationale de soutien au Mali (Misma), ont beau
débarquer par vagues au Nord-Mali, il n’en demeure pas moins, relève
L’Observateur Paalga, que l’opérationnalité de cette Mission africaine demeure
une mécanique dure à mettre en branle. De 6 000 hommes, les chefs
d’Etat ont décidé de porter ce chiffre à 8 000 que fourniront le Tchad et
dix autres pays africains. Où trouver les 700 millions d’euros pour cette
opération ?, s’interroge le quotidien burkinabè. Les donateurs devront
d’ailleurs répondre à cette question demain mardi. »
 
Alors, « vite du soutien à l’Union africaine ! », s’exclame de
son côté le journal Le Pays, toujours au Burkina, pour qui « l’appel à
l’aide de l’organisation continentale n’est pas tombé dans l’oreille d’un
sourd. Car le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon présent au sommet, a
répondu favorablement à cette requête. Il s’est personnellement engagé, relève
Le Pays, à recommander au Conseil de sécurité de débloquer une aide logistique
pour la Misma. On attend de voir. »
 
Une solution africaine ?
 
En attendant donc, si l’Union africaine salue l’action de la France au
Mali
, elle prouve dans le même temps son impuissance face au problème
malien. C’est du moins l’opinion du quotidien béninois La Nouvelle
Tribune : « la France, ancienne puissance colonisatrice, étale ainsi
sous les yeux de tous les chefs d’Etat réunis pour cette messe annuelle de
l’unité africaine, sa toute-puissance en Afrique, révélant au grand jour
l’impuissance de la cinquantaine d’Etats souverains qui composent l’UA.
(…) Ce qui dérange, poursuit La Nouvelle Tribune, c’est que personne en
Afrique, y compris ceux qui proclament urbi et orbi leur panafricanisme à tout
crin, ne semble s’émouvoir de ce que l’Afrique soit le seul continent où un
gendarme extérieur peut faire la police à sa place. On fait le triste constat
d’un sommet qui a plutôt légitimé le rôle de la France comme gendarme attitré
de l’Afrique. (…)
Pourtant, relève le quotidien béninois, la solution africaine est à portée de
main. (…) Tout le monde sait que l’Algérie a une longue
expérience de la guerre anti-terroriste. Elle pourrait bien, dans le cadre de
cette force africaine de paix toujours rêvée mais jamais réalisée, prendre la
tête de l’offensive africaine contre les jihadistes qui écument le Sahel et le
désert saharien avec, certes, l’aide de ce qu’on appelle la “communauté
internationale”, mais surtout l’ensemble des pays sahéliens en plus du Tchad
dont on vante la bravoure des soldats et de quelques autres pays puissants
comme le Nigeria et l’Afrique du sud. Elle ferait d’une pierre deux coups,
affirme encore La Nouvelle Tribune : débarrasser la région des
irrédentistes islamistes trafiquants de drogues et en finir avec le péril
islamiste sur son propre sol. »
 
Enfin, le journal L’Intelligent en Côte d’Ivoire s’en prend
vertement à la France, à l’Europe et… aux Etats africains.
« Africains et européens vous faites vraiment rire », s’exclame le
quotidien abidjanais. « L’engagement de la France, seul pays européen dans
la guerre du Sahel, découle avant tout de calculs, profondément influencés par
la détention de plusieurs otages et par un sous-sol gazier et minier très
important », relève le journal. Mais pour L’Intelligent, « la plus
grosse déception vient des 15 Etats de la Cédéao. De
réunions en sommet, ils ont trop parlé. (…) Les Africains n’ont rien
compris. Les Européens sourient. Parce qu’ils ont leurs perceptions de
stratégies pour l’Afrique. Sauf les Africains eux-mêmes. Ils réfléchissent peu,
abonnés aux rébellions, conflits ethniques, déficits de démocratie, pertes de
valeurs morales. »

Source : RFI.fr Frédéric Couteau



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