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Jean-Marie Curutchet nous a quittés...

, par  NJ_Publication , popularité : 4%
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Jean-Marie Curutchet. Basque. Né en 1930 à Toulon. Etudes secondaires aux collèges N.-D. d’Afrique (Alger) et Stanislas (Paris). Prytanée militaire (La Flèche). Saint-Cyr-Coëtquidan (Promotion Union Française). Sert dans les paras en Afrique du Nord (Tunisie, Algérie). Epouse une pied-noir, dont il a trois garçons. Passe dans la clandestinité en septembre 1961. Chef de la branche ORO (Organisation Renseignements-Opérations) de l’OAS-Métropole, puis adjoint au colonel Argoud. Co-fondateur du Conseil national de la Révolution. Echappe pendant près de deux ans aux recherches des polices françaises et étrangères. Est finalement enlevé à Dakar en 1963, ramené en France, jugé par la Cour de sûreté de l’Etat et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Détenu dans l’ile de Ré, s’inscrit en Faculté et passe une licence d’histoire. Libéré et amnistié en juin 1968.

Vous trouverez sur le NET de nombreux sites qui parlent de lui..

etc ..

NotreJournal s’associe à sa famille et à ses amis dans leur peine.

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« Nous étions dans une logique de guerre contre cette nébuleuse au pouvoir et contre le FLN », se souvient le capitaine Curutchet, face à son interviewer qui constate l’omniprésence de la guerre dans les témoignages qu’il recueille, alors même que les pouvoirs politiques refuseraient pour longtemps l’emploi même de ce mot. Car l’émergence de l’OAS se situe dans la logique de la « brutalisation » qui accompagne les guerres de décolonisation : théorie de la guerre subversive, pratique de la torture par l’armée, expérience de la violence réciproque, atmosphère de complot et passage à l’action directe, telles sont quelques réalités auxquelles on s’est accoutumé depuis la « Toussaint rouge » de 1954 et les émeutes du Constantinois, les 20 et 21 août 1955.