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Fillon est cuit, vive Sarkozy !

, par  NEMO , popularité : 6%
NJ-Ile de France

Une exclusivité Notre Journal : Fillon renonce, Bayrou annonce sa candidature et Sarkozy revient sauver la France.

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Il aura beau dire, il aura beau faire, pour Fillon, c’est foutu. Non que la justice prouvera quoi que ce soit. Que Pénélope et ses enfants aient travaillé effectivement pour leur mari et père n’est pas la question : je ne vois pas comment un tribunal pourrait décréter, sans se ridiculiser, qu’un(e) époux n’aide pas son conjoint, que des enfants n’aident pas leurs parents (et inversement), sauf à démontrer que les uns vivent à des milliers de kilomètres des autres, et qu’ils n’ont aucun moyen de contact, même par pigeon voyageur. Idem pour l’activité de conseil de Madame Fillon auprès du milliardaire Marc Ladret de la Charrière ; un conseiller privé, ça ne passe pas forcément son temps à graver dans le marbre les informations et les confidences qu’il donne ou qu’il reçoit. A un certain niveau, c’est même le contraire, il vaut mieux ne pas laisser de trace.
Il n’empêche que Fillon est cuit, archi cuit, parce qu’il a été condamné sans appel (et pas forcément sans raison, je ne reviens pas là-dessus, tous les arguments sont sur la place publique) par le tribunal de l’opinion. Dans les jours qui viennent, Fillon annoncera son retrait de candidature aux présidentielles, parce que tout le monde sait, lui compris, que s’il se maintient, il fera perdre son camp. Alors de deux choses l’une, ou bien on l’exfiltrera avec un beau discours bien émouvant de renonciation, au nom de l’intérêt de la droite républicaine et pour faire barrage au Front National (un peu comme l’impayable, et pourtant payé sur nos impôts, Hollande), ou bien ce sont ses propres soutiens qui lui planteront le poignard dans le dos.

"Exit" donc Fillon…, et "salve" qui ? Je vous le donne à mille contre un : Nicolas Sarkozy, pardi ! Cela vous parait farfelu ? Vous voteriez pour les noms que l’on laisse fuiter exprès au LR, Gérard Larcher, lequel, parait-il, faisait laver les blouses de sa femme dentiste par les services du Sénat (à propos du président du Sénat, j’en ai de bien bonnes à raconter sur l’ineffable Alain Poher, qui hébergeait aux frais de la princesse, nourris, logés blanchis, ses enfants, petits enfants et amis d’iceux), ou François Baroin, qui est autant de droite que Macron est de gauche ?

Nous sommes à moins de trois mois du premier tour. Une campagne présidentielle, ça se prépare très longtemps à l’avance. Qui est le mieux à même de reprendre en route le témoin, qui a l’expérience des campagnes éclair ? Sur qui Fillon a-t-il copié son programme si dur, si injuste, si cruel, si… ? Qui, honnêtement, et encore que je ne voterai pas plus pour lui que je n’aurais voté pour Fillon, a réalisé un score suffisamment honorable aux primaires pour ne pas être hors jeu ? Et surtout, qui a suffisamment de casseroles au cul pour qu’une de plus ou de moins ne fasse pas la différence ? Juppé, le seul autre candidat présentable, a perdu les primaires, parce que les électeurs de droite n’ont pas voulu d’un champion redevable de son élection à la gauche, promoteur en plus d’une identité heureuse trop complaisante avec le communautarisme islamique.

Sarkozy, tout bien pesé, est le seul crédible dans le rôle du Général de Gaulle sortant de sa retraite à Colombey pour sauver la France du désastre gaucho-facho. D’autant plus que l’immarcescible-auto-satisfait François Bayrou, voyant dans la déconfiture de Fillon, et les probables révélations à venir sur Macron, la chance de sa vie, devrait faire cesser l’insoutenable suspens le 15 février - a-t-il révélé mercredi matin sur BFM TV. Et qui est le meilleur ennemi de Bayrou ?

Faisons les comptes : nous aurions donc une présidentielle avec Marine le Pen, Sarkozy, Bayrou, Macron, Hamon, Mélenchon, entre autres. De quoi satisfaire tous les goûts, toutes les couleurs... Décidément, la France n’arrête pas de s’enfoncer, et les Français, apparemment, en redemandent.