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Et si les antiracistes avaient hélas raison ? L’exemple américain

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Et si les antiracistes avaient hélas raison ? L’exemple américain

par Nicolas Bonnal.

Français autochtones, attention ! Vous n’êtes plus que 25 millions sur 40. Bientôt minorité… Avec tout ce qui s’ensuit…

Nous avons trois idées fausses concernant l’Amérique : la première est qu’elle était une terre d’immigration. Or c’est faux du point de vue « vieil américain » : on lui a imposé ce destin. La deuxième est que c’était un nouveau continent européen à l’usage des Européens. La troisième enfin est que l’Amérique servirait de refuge à tous les miséreux et pourchassés du monde. Cette proposition est aussi fausse que les précédentes. Le point de vue des Américains de souche, comme on dirait maintenant, et de leurs penseurs, était tout différent au début du siècle dernier. Le célèbre penseur fascisant Yockey estimait que l’immigration n’avait pas pour but de modifier la quantité, mais la qualité d’une population ; quant à Stoddard, il faisait l’éloge d’une race alcyonienne, proche de celle de Poe ou de DW Griffith, et qui a connu son âge d’or entre le milieu du XVIIIe siècle et la guerre de Sécession. L’Amérique était le siège d’une race anglo-nordique parée de toutes les qualités et se suffisant à elle-même avec trois millions de personnes.

Sur ces sujets passionnants et censurés par la sottise ambiante, alors qu’Obama va être réélu et que l’on assiste à un réveil timide de la « conscience blanche » en Amérique (lisez à ce propos l’Occidental Observer du professeur McDonald), je conseille les lectures suivantes : Madison Grant et sa race qui passe ; Lothrop Stoddard et sa marée montante des races de couleur ; enfin Kenneth Roberts et sa critique de l’Europe. Ces trois livres (que l’on peut bien sûr télécharger en anglais, et gratuitement, comme tous les livres intéressants) ont été publiés au début des années 20, après le désastre de la Première Guerre mondiale et la révolution russe : ils sont alors populaires en Amérique et ils inspirent les politiciens et juristes qui autour du président Harding ont imposé un « immigration Act » qui mettait fin à l’immigration massive venue d’Europe du sud et de l’est. À l’époque il y a deux milliards de terriens, aujourd’hui huit.

Les trois penseurs sont des « racialistes » actifs qui divisent la race blanche en trois groupes principaux ; les nordiques, parés de toutes les qualités (mais si fragiles !), puisqu’ils ont fondé l’Amérique, les Alpins, parmi lesquels les slaves, et les méditerranéens. Bien entendu, ils voient avec inquiétude l’afflux d’une immigration débridée, qui atteint le nombre impressionnant d’un million de personnes par an au début du XXe siècle. L’Amérique de souche va-t-elle perdre son caractère nordique ?

Madison Grant dépeint alors dans une phrase fameuse un New York affolant et perdu dans le flot migratoire et la mongrelization, « l’affreux métissage » qui découle de la venue des slaves, juifs, italiens, polonais, grecs, etc. Ses accents apocalyptiques me rappellent bien sûr Céline et une nouvelle de Lovecraft, autre génie et raciste militant, et nommée la Rue. Le plus agressif dans ce domaine est Kenneth Roberts, écrivain voyageur alors connu, qui redoute aussi la politisation des nouveaux venus en Amérique du Nord. Il y a trop de bolcheviks, trop de « darkies », de petits sombres, si l’on veut, trop de futurs assistés sociaux et de parasites qui ne veulent plus travailler ! Comme on voit, le combat contre l’immigré est vieux comme le monde, et il se voit toujours reprocher le même comportement ! Les lois des années vingt limitent drastiquement l’entrée des Européens en Amérique et même Roosevelt ne pourra rien y faire dans les années 30. Ces lois américaines de 1920 font bien sûr l’objet de l’admiration d’Hitler dans un passage étonnant. Je le cite tel quel :

Il y a, à notre époque, un pays où l’on peut observer au moins de timides tentatives inspirées par une meilleure conception du rôle de l’État. Ce n’est pas, naturellement, notre république allemande modèle ; ce sont les États-Unis d’Amérique qui s’efforcent d’obéir, du moins en partie, aux conseils de la raison. En refusant l’accès de leur territoire aux immigrants dont la santé est mauvaise, en excluant du droit à la naturalisation les représentants de certaines races, ils se rapprochent un peu de la conception raciste du rôle de l’État.

On sait l’admiration qu’avait Hitler pour le monde anglo-saxon en général, l’empire britannique et l’Amérique germanique et conquérante.

Le plus intéressant et le plus talentueux des trois auteurs est l’historien Stoddard qui redoute ce qu’il appelle des guerres du Péloponnèse entre les Blancs : 1815, 1914 en attendant 1939, qu’il prévoit avec le traité fou de Versailles. Il compare notre situation à celle de la Grèce ancienne et à ses guerres entre Sparte et Athènes. Stoddard refuse bien sûr complètement la thèse absurde et pangermaniste de l’infériorité des slaves, thèse venue d’ailleurs d’Angleterre, qui précipite du reste le déclin de la pensée raciste, arguant du fait que 89 % des Allemands sont de race alpine ! Enfin, il chiffre précisément déjà le déclin relatif des Blancs dans le monde, encore peu visible dans le monde à la fin de la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, il crève les yeux. Il reconnaît que la montée démographique et militaire des Blancs dans l’histoire, entre le XVIe et le XIXe siècle n’est peut-être qu’un accident de l’histoire, une douce parenthèse qui a trop fait rêver certains !

Ma conclusion ? Elle est toute simple. Lorsque les partisans de l’immigration accusent les nationalistes et les xénophobes européens de penser comme Hitler et les racistes (ici américains), ils ont hélas raison ! On est de toute manière toujours l’inférieur ou l’immigré indésirable de quelqu’un, surtout si on est pauvre ! Personne à Neuilly ne doute des nobles origines d’un qatari fourni, alors que l’ukrainien blond et fauché comme les blés a du souci à se faire, avec ou sans papiers !

Mon deuxième point : comme Hitler a tort, et Céline avec lui, et tout le monde blanc avec eux, il faudra donc faire rentrer tout le monde. Qu’on se le tienne pour dit. On fera rentrer tout le monde. Les antiracistes ont toujours raison.

Ils sont encore des millions d’autres, et puis encore des millions d’autres, et puis encore des millions, d’absolument pareils aux mêmes, et vous les oubliez toujours, dans vos lyrismes avariés…

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