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Election de Trump : Hollande renonce à se représenter !

, par  NEMO , popularité : 6%
NJ-Ile de France

Coup de tonnerre dans le microcosmique monde politique : Hollande ne sera pas candidat à sa réélection triomphale.

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Comme il nous l’a révélé mercredi, en exclusivité, lors d’un dîner à l’Élysée auquel assistaient sa maîtresse Julie et ses amis intimes Joey Starr et Jamel Debbouze, pour lui, l’élection de Trump, c’est la goutte d’eau qui a mis le feu aux poudres. Déjà, se farcir depuis quatre ans et des poussières Poutine et sa tête de croque-mort, c’était à la limite du tenable, mais en plus, maintenant, Donald Trump et sa moumoute jaune, non. Se sacrifier pour la France, oui, mais Poutine et Trump, c’est physique, c’est rédhibitoire, c’est non !

Bon, assez ri. Tout semble être dit et écrit depuis hier sur cette élection, et je me serais abstenu d’en rajouter, si cette farce ne m’avait à ce point mis en joie que j’ai envie de vous faire partager mon plaisir et mes réflexions, même si elles s’avèrent cuites et recuites :

D’abord, cette élection, c’est la défaite définitive (je pèse mes mots) et universelle des faiseurs de rois, des médias dits « mainstream » (« courant principal » en anglais) et leurs commanditaires, qui jusque-là jouaient à faire et à défaire l’opinion. Un jour je décide Bayrou, un autre jour, c’est Juppé, une semaine plus tard, c’est Macron, je suis Brexin, Clinton, Charlie, immigration, mondialisme... Je mets les uns au pinacle, les autres au pilori, je m’amuse comme un petit fou, et, au passage, je deviens de plus en plus riche. Prosterne-toi, petit peuple, je suis ton nouveau Dieu et maître…
Hé bien il faut que tous ces gens-là se fassent, et vite fait, au nouveau paradigme : la populace qu’ils méprisent tant n’a plus vocation à jouer les marionnettes au bout de leurs (grosses) ficelles. Elle a décidé de prendre son destin en mains, et tant pis si le camp du bien a mal au cul ! A chacun son tour (excusez ma trivialité, mais c’est le fond de ma pensée).

Donald Trump sera-t-il un bon président ? Ou bien le plus mauvais président jamais élu par les américains, comme continuent à l’affirmer péremptoirement ceux qui étaient certains qu’il ne serait jamais élu (et qui ont toujours leur rond de serviette dans toutes les télés de France et des Territoires). On verra, mais il y a deux ou trois pendules que je voudrais remettre à l’heure :

En ce qui concerne les relations entre l’Amérique du Nord, et par conséquent l’Europe, et la Russie, je suis, quoi qu’en disent les Cassandre, bien plus rassuré par le tandem Poutine-Trump, que je ne l’aurais été avec un couple Clinton-Poutine qui jouerait à « je t’aime pas, moi non plus », le doigt sur le bouton de l’apocalypse nucléaire. Poutine et Trump ont en commun une idée dont la valeur, par les temps qui courent, est inestimable : ils sont l’un et l’autre persuadés d’avoir été élus pour s’occuper en priorité de leur propre pays, et pas de l’avenir du monde, des droits de l’homme ou d’un hypothétique réchauffement climatique dont personne ne peut sérieusement attribuer la responsabilité à quiconque.
En installant leur relation sur cette idée d’une simplicité biblique et oh combien révolutionnaire, ils seront l’un et l’autre amenés à travailler main dans la main face aux vrais dangers qui menacent leurs deux pays, et qu’ils ont parfaitement identifiés… inutile de vous faire un dessin. Et comme ces dangers nous menacent aussi, nous avons tout à gagner à leur entente cordiale… Et encore plus si nous avons, en Europe, la sagesse de faire, comme les américains, le grand ménage... et de prendre nos responsabilités, sans chercher à nous abriter derrière le parapluie atomique américain, qui finalement nous coûte notre indépendance militaire, économique et culturelle, ce qui est très cher payé.

Pour le côté « morale de l’histoire » : aucun média « mainstream » n’a vraiment insisté sur le coût respectif des campagnes de Clinton et de Trump. Pour Hillary, c’est deux fois plus, mais pas seulement. Hillary dépendait entièrement de ses contributeurs, tandis que Donald a payé de sa poche les trois quarts de ses frais. Si Clinton est redevable à ceux qui l’ont financée, Trump ne doit rien à personne. Imaginez une seconde l’exploitation médiatique que l’on aurait subie si les rôles avaient été inversés !

Et enfin une chose qui m’a horripilé (c’est sans doute le principal motif de ma satisfaction de voir Donald président) : le soutien à Hillary Clinton des people de tout poil. Faut-il être totalement hors sol pour croire rallier les suffrages des petits, des minorités, des laissés pour compte, en s’affichant avec des mâcheurs de chewing-gums à casquette de baseball, des stars liftées jusqu’au trognon et des chanteurs sur le retour, millionnaires vulgaires qui vivent dans des îles privées qu’ils rejoignent à bord de jets tout aussi privés, des zigotos qui se croient autorisés à expliquer au bon peuple bas de plafond qu’il faut voter pour leur « amie » Hillary, si bonne et si gentille…

On l’aime bien, qui ça… ? Bien fait pour tous ces c… !