Après Ushuaïa et Nicolas Hulot
Qui l’a tant polluée avec son hélico,
Marc Jolivet se fait écolo-rigolo,
Quand les Verts tentent de sortir ex nihilo.

Et chacun de jouer avec son piccolo
Le refrain du danger serti de trémolos,
Car la banquise fond comme neige au brûlot :
On n’en a pas fini avec tous ces charlots !

C’est qu’ils sont tous friands de leur sacré boulot,
Il leur faut les sauver, les ours, les cachalots
Et tintinnabulent sans cesse leurs grelots
Jusqu’à faire exploser leur petit ciboulot.

Les voilà qui fourguent comme des camelots
Leur rêve d’antitout d’innocents angelots :
Quel que soit l’argument, tout est méli-mélo,
La couche d’ozone est rongée par les mulots.

Et les mers qui montent, étranglées au goulot,
Noieront bientôt plaines et forêts de bouleaux…
Que vite alors chacun s’accroche au pédalo
Avec le capitaine, tous en bons matelots. (5/04/15)