Cette année encore, Hollande devra composer avec les cris et les huées, le rappelant à la dure réalité qu’il refuse obstinément de voir.

Le 14 juillet 2013, huées et sifflets se sont élevés lors du passage en voiture de François Hollande sur les Champs-Elysées à l’occasion du traditionnel défilé militaire. C’était une première. Nous avons assisté au véritable défouloir d’un certain nombre de Français mécontents de la politique menée par le président et son équipe gouvernementale.

Cette année encore, Hollande devra composer avec les cris et les huées, le rappelant à la dure réalité qu’il refuse obstinément de voir.

Plusieurs collectifs comme celui de « Hollande Démission » s’activent en ce sens, et lancent aux Français un appel à se rendre sur l’avenue des Champs-Elysées dire au Président ce qu’ils pensent de sa politique.

Nous faisons face peu à peu à la perte progressive de nos valeurs éthiques, morales et identitaires. Il y a mille et une raison d’être en colère, et pour beaucoup, le 14 juillet est le seul jour dans l’année où il est possible de voir ou d’entrevoir le chef de l’Etat.

Mais est-ce vraiment le lieu et le jour pour exprimer sa colère ?
N’est-ce pas là un manque de respect envers l’institution militaire ?

En ce jour de Fête nationale, le chef de l’Etat incarne d’abord le chef des armées, et le siffler revient in fine à siffler l’armée toute entière, même si ce n’est pas l’intention de départ.

Par conséquent, si dans le fond la colère est légitime, elle ne l’est pas dans la forme.

Depuis l’institution de la fête nationale par la loi de 1880, le 14 juillet est le rendez-vous du peuple français qui rend hommage à son armée, à ses soldats, qui, au service de la patrie, encourent la mort au combat.

Ce moment de recueillement, mais aussi de fierté nationale, doit nous conduire au respect.

Et c’est uniquement ce sentiment là qui doit nous animer en ce jour, et nous affranchir de quelconque agissement pouvant enfreindre le bon déroulement de la parade militaire française.

Nous ne pouvons pas faire fi de cette discipline morale… Quelle image renvoyons-nous à l’étranger ? Sans aucun doute, celle de Français mal élevés et peu respectueux des symboles de la République française.

L’injustice et l’incompréhension ne doivent pas laisser place à la déprédation des valeurs patriotiques qui nous sont si chères.

364 jours sur 365, nous avons l’occasion de crier notre colère, alors gardons le 14 juillet comme un jour de rassemblement et d’unité nationale, derrière notre armée.