Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

Dans le Var, « c’est notre bilan municipal qui a été plébiscité », affirme le maire FN de Fréjus

, popularité : 6%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Sur la place de la mairie, en face de la fontaine, des touristes allemands prennent leur café au soleil. Quelques tracts électoraux jonchent les rues, à deux pas de la petite permanence du Front national. Tout est calme, presque normal dans cette ville de 53 000 habitants, devenue la vitrine du FN dans le sud de la France.

Dimanche soir, les militants ont fêté la victoire de leurs candidats en chantant « la Marseillaise » (le canton de Fréjus a basculé dès le 1er tour dans l’escarcelle du parti de Marine Le Pen). Puis ils se sont dispersés en silence, peut-être un peu déçus de ne pas avoir croisé les jeunes des quartiers. « L’année dernière, lors des élections municipales, c’était tendu. Ils étaient là, autour de la place, à scander des slogans hostiles au FN et à nous invectiver. Les policiers se sont interposés. Il y a eu quelques courses-poursuites, c’était marrant. Il faut croire qu’ils se sont lassés », se souvient Robert, un colosse venu de Saint-Raphaël.

Ville commerçante et touristique, Fréjus redoutait d’être stigmatisée, boudée par les tour-opérateurs après l’élection à l’hôtel de ville du frontiste David Rachline, 27 ans, devenu sénateur dans la foulée. « Finalement, de ce point de vue, ça ne se passe pas trop mal assure le patron d’un petit hôtel situé dans la vieille ville. Nous n’avons pas eu d’annulations liées à la situation politique. Du 1er mai à la fin octobre, nous afficherons complet ».

Proche de Marine Le Pen, David Rachline s’est efforcé de ne pas braquer la population. Certes, il a fait disparaître le drapeau européen du fronton de l’hôtel de ville. Mais qui le lui reprocherait ici ? Après avoir suivi à la lettre les recommandations du guide de l’élu édité par le FN et avoir intégré les priorités mises en avant par Marine Le Pen — s’implanter dans la durée —, le maire s’efforce de rendre sa politique lisible : maîtrise des dépenses, renforcement de la sécurité. « Nous avons renouvelé le parc automobile de la police municipale et acheté des gilets pare-balles tout en désendettant la ville de 9 M€ », détaille David Rachline, qui a également tenté d’interrompre la construction d’une mosquée avant d’être désavoué par le tribunal administratif de Toulon. « C’est notre bilan municipal qui a été plébiscité dimanche soir », claironne le jeune maire.

... lire la suite sur site d’origine

Voir en ligne : http://www.leparisien.fr/politique/...