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DISPARUS en ALGERIE

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Depuis cet article de Juin 2013, il existe maintenant http://disparus.notrejournal.info qui est vraisemblablement la liste la plus complète et la plus ’à jour" de ces tragédies humaines.

JEAN-JACQUES JORDI : UN SILENCE D’ÉTAT (ed. SOTECA)

 LES EUROPEENS DISPARUS en ALGERIE
 Durant un demi-siècle, le problème des civils européens enlevés par le FLN et jamais retrouvés pour un grand nombre, fut singulièrement occulté. Officiellement, on s’en tint à un chiffre donné en 1964 au Sénat : 3018. A partir de 1965, le silence des médias à ce sujet se fit assourdissant. Les Français disparus furent oubliés tandis que la France prit l’étrange habitude de réserver ses hommages aux victimes de l’autre camp, les pro-indépendantistes. Dans le milieu des Français d’Algérie, on chercha à lutter contre l’oubli. Désormais, la communauté des Historiens comme les Pieds Noirs et les familles concernées disposent d’une étude de qualité, menée selon la méthode historique. Jean-Jacques Jordi a fait des recherches poussées en de nombreux fonds d’archives. Citons : le Service Historique de la Défense, le Centre des Archives Diplomatiques, les Archives Nationales d’Outre-mer, le Centre des Archives Contemporaines, le Centre Historique des Archives Nationales, celles de la Croix Rouge, du Service Central des Rapatriés etc. ;…L’auteur a ainsi apporté une contribution neuve au problème des disparus européens. Il a attaqué de front l’obstacle des 500 dossiers demeurés incertains qui gênait l’obtention de chiffres crédibles.
En accédant aux dossiers du Service Central des Rapatriés, Jordi a pu savoir qui parmi les incertains était réellement disparu ou entré en France métropolitaine. Qu’il s’agisse du massacre du 5 juillet 62 à Oran (où l’auteur confirme la responsabilité et les mensonges du général Katz, comme la criminelle ineptie des directives données à l’Armée française), qu’il s’agisse des exactions de l’été 62 dues à la wilaya 4 (où le FLN préférait enlever des familles entières pour limiter les plaintes), Jordi a montré une solide rigueur. Il éclaire la pratique du nettoyage ethnique par les indépendantistes. Or, il le fait, documents à l’appui, en prenant ses distances avec quelques légendes aussi tenaces qu’absurdes. Son livre est peu réfutable. Il sera plus difficile désormais aux thuriféraires du FLN et aux journalistes sous influence de nier des faits qui les dérangent. On peut regretter que Jordi paraisse sous-estimer les divisions du FLN et les surenchères xénophobes qu’elles alimentèrent .Cet ouvrage, cette étude méticuleuse manquaient.

Les enlèvements d’Européens ont décuplé après le « cessez-le-feu » du 19 mars 1962.L’auteur dénombre 1583 disparus présumes décédés, 123 enlevés dont on a retrouvé les corps et 171 cas incertains résiduels.

–Il arriva qu’un scribe du Ministère des Rapatriés répondit par erreur : 25.000 à une question sur le chiffre des disparus européens. Il confondait avec celui des militaires français tués au combat.En juillet 1962, depuis Alger, Max Clos du Figaro, dénonça courageusement les enlèvements massifs d’Européens. Il ajoutait : » Sur les chiffres, on ne sait rien de sûr. Tout dans ce pays est déformé et amplifié dans des proportions fantastiques. « 2011 11 J.Monneret

Voir en ligne : http://lesamisdalgerianie.unblog.fr...