Dans les rues de ma jeunesse,
Gardes mobiles et C.R.S.
En nous persécutant sans cesse,
Nous entrainaient vers l’O.A.S.
Sur les routes de ma jeunesse,
Les forces de la scélératesse,
Avec la plus grande des bassesses,
Nous contrôlaient avec rudesse.
Dans la maison de ma jeunesse,
Nous écoutions dans l’allégresse,
Les émissions pirates du soir
Qui nous apportaient tant d’espoir ...
Dans la ville de mon enfance,
Chaque nuit, grand branle-bas,
Des explosions d’une grande puissance,
C’était la "nuit bleue" des stroungas.
Dans les rues de ma jeunesse,
Un certain cinq juillet,
Des pieds-noirs furent zigouillés
Lors d’une boucherie au faciès.
Jean-Paul Ruiz - 1/2015