On semble découvrir* les dégâts qu’ont causés
Nos "pédagogistes"’ depuis Lionel Jospin,
On a laissé l’élite alors mieux se briser
Sur une égalité à l’odeur de sapin.
Et la mort des meilleurs fut ainsi programmée
Au nom d’idées prônées par nos bons socialos :
Meirieu, tambour battant, conduisait son armée
Pour qu’aucun ne sorte la tête de son lot.
Il fallait la couper à ceux qui dépassaient,
L’effet d’entraînement se fit en marche arrière,
Périclitait l’école en tous ses faux succès,
Le bac en poche conduisait à la fourrière.
Plus de trente ans de dégâts d’un impérialisme
Qui laissait à l’élève de s’auto-instruire !
Le credo que véhiculait le socialisme
Ne fut que de continuer à tout détruire.
Et nos IUFM préparaient les gourous
A laisser s’installer une triste inculture :
L’égalité prêchée entraînait mieux la roue
A déverser le flot d’une grande imposture.
Ceux qui se révoltaient contre ces dictateurs
Ont tous été traités comme des assassins,
La hiérarchie assurée par les bons recteurs
Les a condamnés à gober leur tracassin. (28/11/2014)
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* à propos d’un article de J.-P. Brighelli dans Le Point.fr de ce jour