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Communiqué de presse : Réunion d’Agen, 1er février 2014

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Réunion de rapatriés à Agen sous le signe du mécontentement

L’USDIFRA a tenu une réunion d’information devant un public nombreux et réactif à Agen le 1er février 2014.

Le Président de l’USDIFRA, Gabriel Mène, a débuté la réunion en informant les rapatriés de la visite faite le jour précédent au service central des rapatriés à Agen et des discussions avec un représentant de cet établissement en vue d’obtenir une clarification sur le transfert des dossiers de la MIR et de l’ANIFOM a cet organisme. Il ressort de cet entretien qu’il existe à l’heure actuelle la plus grande confusion. certains dossiers n’ayant pas été transférés, les missions de cet organisme n’ayant pas encore été précisées et un décret étant encore à la signature. M. Gabriel MENE a donné au représentant du service central des rapatriés, une liste de dossiers dont les titulaires sont sous la menace de voir leurs biens vendus aux enchères publiques dans les jours prochains subissant ainsi une deuxième spoliation suite à ces errements administratifs et politiques, malgré les textes législatifs censés les protéger.

M. Gabriel MENE a fait savoir à l’assistance qu’il avait la distincte impression que la communauté rapatriée était actuellement sous le coup d’une volonté délibérée de la part des autorités d’un génocide mémoriel et matériel et de sa détermination à s’y opposer par tous les moyens à sa disposition.

Maitre Marty ETCHEVERRY du barreau de Toulouse, avocat conseil de l’USDIFRA a fait ensuite le point des évolutions du droit des rapatriés à ce jour et des différentes affaires en cours devant plusieurs cours de justice.

M. Stéphane LUCCI, vice Président de l’USDIFRA a fait un compte rendu de l’entretien que la délégation de l’USDIFRA a eu avec M. le Député Jean-Louis Costes, UMP, membre du groupe d’études aux rapatriés qui a fait ressortir le fait que ce groupe d’études ne peut pas fonctionner actuellement car aucun député socialiste ne souhaite y adhérer.

Les autres députés du département ayant été sollicités préalablement à nous rencontrer n’ont pas émis le souhait de le faire.

Enfin, l’USDIFRA a intronisé son nouveau délégué dans le département du Lot et Garonne, M. Jean Louis DELESTRAC, tel 07 89 60 12 85 qui se tiendra à la disposition des rapatriés du département rencontrant des problèmes, pour les aider et les tenir au courant des évolutions futures.

A l’issue de la réunion une motion a été transmise aux autorités à l’intention du Président de la République, du Premier Ministre et du Ministre en charge des rapatriés.

L’USDIFRA a été créée en août 1965 quand de nombreux rapatriés d’Algérie ont connu de grosses difficultés morales et matérielles de réinstallation après leur exode forcé.

Depuis sa création, elle s’est fixée pour mission de défendre essentiellement leurs intérêts matériels, ce qui a permis d’atténuer certaines difficultés matérielles et morales de réinstallation qu’ils rencontraient. Cette action concernant la réinstallation est toujours en cours aujourd’hui.

L’USDIFRA a aussi été à l’origine de l’action judiciaire collective devant la commission internationale des Droits de l’Homme de l’ONU ayant pour objet de réparer les spoliations subies par la communauté des Français repliés d’Algérie et rapatriés d’Afrique de nord et d’outremer.

Voir en ligne : http://www.pied-noir.eu/index.php/l...