Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

Céréales : une récolte en deçà des prévisions

, popularité : 7%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Vous allez voir bientôt ils vont manquer de sable ! Pire que nos énarques !

La filière céréalière devait enregistrer une production de près de 30 millions de quintaux pour l’exercice 2014 contre 49,1 millions de quintaux en 2013. L’objectif tracé dans le cadre des contrats de performances des wilayas, en revanche, exige un total de production de 53 millions de quintaux. Cette baisse de la production est essentiellement due à la sécheresse qui a sévi dans plusieurs wilayas de l’est du pays, d’où provient le gros de la récolte nationale. Cinq wilayas ont souffert de cet aléa climatique, particulièrement celle de Khenchela et de Oum El-Bouaghi, ainsi qu’une partie de la wilaya de Batna, où la récolte a été faible. Le chiffre prévisionnel pour l’année en cours, est avancé récemment par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Madr) qui fonde ses prévisions sur la campagne labours-semailles 2013/2014 dont de nouvelles améliorations notamment en matière de surface irriguée ont été introduites.
Ainsi, la superficie irriguée est évaluée à 120 000 hectares. Mieux, les services du ministère se fixent comme objectif d’atteindre à l’horizon 2019, 600 000 ha. Pour les deux exercices à venir, le ministère a arrêté une stratégie basée sur une amélioration de la production de toutes les filières. La politique du renouveau agricole et rural est venue réorganiser le secteur à travers une batterie de mesures réglementaires, organisationnelles, techniques et financières, réservées depuis quelques années notamment aux filières stratégiques. C’est le cas de la céréaliculture qui demeure au centre des préoccupations de la tutelle.
Le Madr a prévu il y a deux ans, de produire 50,2 millions de qx/an de céréales dont 33,4 millions de quintaux pour les blés, pour la fin 2014. Le rendement moyen attendu est évalué à 40 qx/ha sous irrigation. Le ministère prévoit également une irrigation d’appoint sur une superficie de 342 300 ha. Pour l’actuelle campagne, la superficie fertilisée est de l’ordre de 651 686 ha. La quantité de semences vendues est évaluée à 2,1 millions de quintaux alors que celle des engrais est estimée 828 110 quintaux. La surface désherbée, quant à elle, avoisine les 948 006 ha, contre 748 093 ha l’année précédente, soit une augmentation de 27%. Perçue comme l’un des principaux éléments garantissant une sécurité alimentaire durable, la filière céréales se trouve ainsi placée au cœur de la politique du renouveau de l’économie agricole et l’OAIC est la colonne vertébrale de cette filière.
Cette contre-performance dans la production contraint par conséquent les pouvoirs publics à recourir à l’étranger pour couvrir les besoins nationaux. L’Algérie a importé pour 970,66 millions de dollars de blé durant les cinq premiers mois de 2014, en hausse de 6,47% par rapport à la même période de 2013, a indiqué le Cnis. Les quantités de blé (tendre et dur) importées ont atteint 3 millions de tonnes, contre 2,447 millions de tonnes durant la même période de comparaison, en hausse également de 22,7%.
Les importations de blé dur ont atteint 278,85 millions de dollars pour une quantité 715 660 tonnes, en hausse de 35% en valeur. Celles du blé tendre, en revanche, ont dépassé les 2,28 millions de tonnes pour une valeur de 691,81 millions USD, enregistrant une légère baisse en valeur de 1,86%, précise le Cnis. En dépit de cette légère baisse, les importations de blé tendre continuent toujours à alourdir la facture des importations céréalières du pays durant les cinq premiers mois de 2014. L’OAIC a également mobilisé des semences réglementaires ayant dépassé la barre des 3 millions de quintaux collectés pour la première fois. Les importations globales de blé ont atteint 1,18 milliard de dollars les six premiers mois de 2014, contre 1,03 milliard de dollars à la même période de l’année dernière, en hausse de 14,5%. Au département de l’Agriculture, l’on reste convaincu que sa politique ne pourra connaître meilleure mise en œuvre sans un programme spécifique de l’économie de l’eau. D’où la décision de développer des systèmes économiseurs d’eau et d’identifier de nouvelles ressources hydriques à mobiliser par l’utilisation des eaux usées traitées et épurées.

B. K

Voir en ligne : http://www.liberte-algerie.com/actu...